Loloraidoutdoor

vue sur la Dent du Chat

Repos lundi pour récupérer de la Traversée du Vercors, et l'entraînement spécifique reprend de suite avec une VMA mardi, et une sortie de 2 heures avec sac chargé à 7 kilos ce mercredi. Je profite de la présence de mon sparrin-partner, Arnaud, (www.unpieddevantlautre.fr). Je vais enchaîner sur une douzaine de jours et ça va faire mal aux cannes, mais c'est la dernière ligne droite alors j'y vais à fond, je ne me pose pas de questions, je me donne et profite de ces derniers entraînements pour m'affûter... et après, je mets les jambes en l'air jusqu'au départ biensur.
Belle sortie sympathique aux allentours de La Motte Servolex, l'avenue Verte Nord, ça change un peu de mes parcours habituels.

Petite astuce récupération :
1) prendre la boisson de récupération Nutratlétic après chaque entraînement long ou difficile (soupe), ça marche du tonnerre,
2) se masser les cuisses avec Welleda, et mettre le collant Skin, ça me détend bien les muscles et me permet d'enchaîner les séances.

Trail de la Sainte Baume, 1er trail de la saison pour la puce, Sandrine Béranger et 1er podium avec une belle 2ème place. Elle est en forme l'Idole, Wahou... Bravo à toi
CR à lire sure :
http://www.loloraidoutdoor.com/ext/http://moncarnetdecourses.over-blog.com/

Comme quasiment chaque année, ma saison de ski de fond se termine avec la fameuse traversée du Vercors. 50km entre le Col du Rousset et Bois Barbu sur un parcours plus qu'accidenté avec des descentes extrêmes et des montées à grimper au piolet.
J'avais quelque peu préparé mon coup car faisant équipe avec Eric Archambault d'ERTIPS, je savais qu'il fallait que je sois au top pour tenir son rythme. Du coup, j'ai eu la grande chance de me faire farter mes skis par Joseph Normand, très bon skieur, qui m'a dorlotté mes skis, les aiguisant avec une petite potion magique (grand merci à toi Joseph, car pour la 1ère fois de ma vie, j'ai eu un fartage de pro, mais attention, je vais m'y habituer).
Gratin de Crozets la veille au soir à Lans, on chope la navette et nous arrivons 15 minutes avant le départ. Il neige à gogo, ça sent l'enfer au niveau glisse et alors, que dire du paysage, snif...  Du coup, zéro échauffement et direction la ligne de départ. Nous croisons tout plein de raiders dont Manue Zanders et Markus, placés en 1ère ligne que nous ne reverrons jamais.
Le départ est donné comme d'habitude, droit dans la pente montante de la piste bleue (alors qu'un téléski nous nargue sur le côté). On est un peu coincé mais du coup, cela me permet de ne pas avoir le goût du sang dans la bouche de suite. 1ère descente et ça part en cacahouette à tout va. 3 boules de neige devant moi, je les évite en montant sur la pente dans le fraîche. Je me retourne et vois mon Eric tout blanc dans la puff. Je termine la descente et un gars me dit :" ton pote à casser un bâton"... Ho! Ho! Je vois arriver Eric avec un bâton long à gauche (normal quoi) et deux bouts de bâtons carbone à droite. Il serre les dents et ski avec un seul bâton jusqu'au 1er ravito où j'ai pu lui dégoter un bâton en métal.
Mais cette 1ère descente fût le théâtre d'une totale hécatombe : bâtons et skis cassés (Sam et bien d'autres), skieurs blessés (Fred perd son frêre qui se claque les aducteurs)... Pas un parcours de "kékés" cette traversée, presque du raid.
Pour ma part, je suis au top de la glisse grâce à mon farteur et j'en profite pour essayer d'être technique (si si c'est vrai coach Flo). On enchaîne avec des descentes monstrueuses et des remontées tout autant spectaculaires (genre tu as mal au cou quand tu regardes vers le haut). Il neige toujours autant et il faut pousser sur les bâtons en faux plat descendant (grrrr). Mais Eric doit pousser plus que moi car il est moins bien farté.
Du coup, comme il fallait que je fasse au moins une bêtise avant la fin du parcours, je me tape une fringale en pleine côte entre le 35ème et le 42ème km. Le bidon est gelé mais j'arrive à me choper un coup de fouet vitasport.. Je balance toute la dose dans la bouche. Ouf, ça a marché, et cela me permet de tenir jusqu'à l'arrivée. On double une dameuse (?? si c'est vrai même qu'il n'y avait pas beaucoup de place pour passer) et c'est l'arrivée. Mince, coach Flo est à l'arrivée et j'ai certainement pas du m'appliquer sur les derniers pas. 3h55 soit comme tous les autres concurrents (même les premiers) 30 bonnes minutes de plus que l'année dernière. Au moins, on a amorti la journée. Il neige toujours, une bonne quinzaine de centimètres tombés depuis le matin, pfff, sacré hiver.
S'ensuit un sympathique repas en compagnie de Jim, Ludek, Carine, Markus, Manue, Sam, Rémy et bien d'autres. Mélissa arrive le sourire aux oreilles ayant terminé le parcours en 5h05.
Plus qu'à rentrer pour se requinquer autour d'une raclette partie.
 J'suis fan de cette course de ski de fond parce que justement, elle ne ressemble pas à toutes les autres courses de ski de fond. C'est une traversée, pas de boucles, les terrains de jeu sont fous fous, et on est en équipe, un peu d'aventure chez les nordics. Dommage que l'orga continue de classer les équipes en moyenne des temps des deux concurents. Mais heureusement, la plupart des skieurs jouent le jeu de l'équipe.
Voilà, saison terminée, 22ème / 140 équipes, pas trop mal pour des raiders.
Place à d'autres projets (tout plein de projets cette année... Trop Bien)

Dommage, à quelques jours de l'objectif, on peut rater complètement sa fin de préparation, notamment lors des dernières semaines ou des derniers jours. Quelques conseils de champions vu dans le dernier "Jogging", plutôt des marathoniens mais tout à fait adaptés au raids, trails, Ultras.

A NE PAS FAIRE :

- Trop s'écouter, croire qu'on en fait pas assez et en rajouter,
- Refuser de diminuer son kilométrage en cas de fatigue ou gêne quelconque,
- Mettre une paire de chaussure neuve quelques jours avant l'épreuve,
- La séance de trop, trop longue, pour se rassurer,
- Vouloir absolument rattrapper le temps perdu en cas de problème musculaire ou fatigue ayant impliqué un arrêt de quelques jours,
- Vouloir en rajouter si on est en super forme et par exemple aller plus vite lors des séances,
- Ecourter son sommeil, boire trop d'alcool.

Sur les épreuves longues, extrêmes, il faut à tout prix arriver le jour de l'épreuve bien reposé. Il vaut mieux attaquer la course en étant légèrement trop reposé que légèrement fatigué. Car la légère fatique va très vite se transformer en grosse fatigue, ça ne peut aller que dans un sens, et malheureusement ce sera un sens décroissant de forme.
Alors attention, ..... , attention aux derniers jours, voire aux dernières semaines, les séances qui rassurent peuvent devenir les séances de trop, et celles qui vont engendrer cette légère fatigue d'avant course...

Producteur de farine de manioc, commerçant, philosophe, marathonien des sables et des sentiers cotiers, Widy Grégo est un sportif hors norme, inclassable! Homme discret, vivant dans l'humilité, Widy, ne peut laisser indifférent.

Très jeune il doit travailler pour aider sa famille. Cette responsabilité, fera de lui tout au long de son parcours, un battant.
Se tournant vers la course à pieds, Widy, là aussi a dû se battre contre la bêtise humaine, les préjugés. En 2001, devenu rasta, Widy est encore plus fort dans sa tête. Il court, il court, le long des routes de l'archipel, sous l'oeil amusé, intrigué même des passants, des spectateurs. Sa coiffure rasta, ses locks dérangent quelque peu!
Widy Grégo, rencontre de telles difficultés en Guadeloupe pour entrer dans un club, qu'il émigre en métropole. c'est en région parisienne qu'un club consent à lui faire confiance, après l'avoir vu, locks au vent.

De retour en Guadeloupe, inscrit à la Juventus, il court pour ce club durant deux années consécutives. J'étais enfin pris au sérieux dit il! Widy, quitte la Juventus pour l'Athlétique Club de Sainte Anne, (ACSA) les dirigeants lui ayant fait des propositions intéressantes, il ne pouvait refuser, Widy, pouvait enfin courir dans de bonnes conditions! Tout doucement, il entre dans la cour des grands, en participant au Guadarun en 2004. Cette course internationale, ou il était le seul guadeloupéen, lui reste à l'esprit, par la beauté et la dureté de la course, mais aussi pour l'esprit, quand, il franchit la ligne d'arrivée, main dans la main avec Dachhiri Sherpa, un népalais, devenu depuis son ami!

Végétarien, il mange beaucoup de légumes et fruits gorgés d'eau. Il court le monde, et profite de toutes ces aventures pour échanger, s'instuire et s'épanouir. 18 heures de sport par semaine, 30km de course à pieds par jour, il s'entraîne comme un pro.
Il court son 1er marathon des sables en 2007 et c'est en 2008 que je découvre Bob Marley au milieu du désert, ne passant pas inaperçu avec sa coupe rasta, et ce look incroyable. Il court avec un collant, les lunettes d'aviateur collées aux yeux, il illumine le peloton et fait l'unanimité autour de lui. j'suis fan!!! Trop content de voir que tu es inscrits en 2010 "Man".. Alors à très vite Bob.... "I shot the sheriff, but I didn't shot no deputy! Oh no oh! I shot the sheriff..."

http://www.widygrego.com/fr/index.html

Dernière épreuve officielle avant le MDS : La traversée du Vercors avec Eric Archambault. Après la Foulée Blanche, ce sera ma 2ème et dernière course longue course de ski de fond de l'année. 50km en équipe de 2, 1100m de déniv+, une bonne séance et surtout des paysages magnifiques puisqu'entre le Col du Rousset et Bois barbu, nous verrons le Grand Veymont et traverserons les hauts plateaux du vercors. Il s'agit d'un tracé unique car les organisateurs relient exceptionnellement pour cette course plusieurs sites nordiques du Vercors : C'est l'occasion où jamais.
Quelle drôle d'idée de participer à cette course alors que dans un mois, c'est dans le désert, sous 40° que je vais gambader. Et bien, c'est comme un rituel! déjà en 2004, puis en 2008, je traversais le Vercors avant mes deux éditions précédentes du Marathon des Sables. Cette course clos en toute beauté ma saison skating, puis, c'est bon pour la tête de sortir des entraînements "course à pieds"...
Moi qui ne suis pas "fan" des courses de ski de fond, j'avoue avoir un faible pour celle-ci, qui pour moi, est l'occasion de courir en équipe et surtout d'en prendre plein les yeux. Reste plus qu'à croiser les doigts pour que le ciel soit découvert!!!

C'est que c'est un sacré budget ces produits indispensables pour l'aventure désertique vu qu'on porte tout notre matos et bouffe. "VOYAGER" me suit depuis mon 1er Marathon des Sables en 2004, les produits sont de qualités et la gamme est très variée. Reste plus qu'à tout ranger dans le sac Evolution II de Raidlight. Barres comprises, la nourriture pèse environ 3,5 kilos soit environ 35 paquets de Lyophilisés.
La petite astuce, c'est que je vais enlever l'enveloppe alu qui pèse environ 10 grammes, ce qui fera 350 gr en moins dans le sac ).
Comme prévu, je suis parti sur une sortie longue de 27km ce dimanche avec le sac.. dur dur,... Ca fait les cannes et le dos,... pfff, j'ai le tarif! avec la sortie d'hier (25km), c'est un bon week end de préparation. Impec! Mais demain, c'est repos!
VOYAGER : http://www.cabac.net/

J'ai découvert ce sympathique Trails des Collines l'année dernière. Parcours assez roulant mais vallonné, l'équipe organisatrice est très bien rodée et fort sympathique. Je ne sais pas si j'irai cette année cause marathon des sables 15 jours après, mais dans tous les cas, c'est un rendez-vous de début d'année à ne pas rater pour lancer votre saison et sortir de cet hiver (pluvieux en ce moment). Benoît, Arnaud Mantoux et les "coureurs du Monde en Isère" CMI Tullins vous ont concocté avec enthousiasme un 17km et 35km autour de la Colline de Parménie.

Quel beau balcon! Un petit mois de préparation spécifique pour le MDS et tout se passe pour le mieux. J'ai eu 10 jours d'euphorie, enchaînés à un bon rhûme (toute la semaine). Mais bon, les séances ont quand même pu s'enchaîner, en ajoutant même une séance skating mercredi après-midi sous une pluie/ grêle omniprésente (super pour soigner un rhûme). Ce week end, c'est micro-cycle avec 2 grosses séances avec sac à dos, à 6,5 kilos.
Cet après-midi, je commence par 1h15 de rando-promenade avec les arsouilles. Je porte le sac à dos durant cette petite promenade ce qui me permet de m'habituer à cette charge même si je ne cours pas. Puis je pars pour 25 km en endurance toujours avec le sac, testant ma boisson Nutratlétic et quelques barres. La séance est intéresssant même si je termine avec les cuissos bien douloureux. Normal, c'est pour ça que je suis un adepte des entraînements (longs) en condition course (peut-être l'habitude des raids), car quand tu vois les douleurs musculaires dont tu hérites en fin de séance, et bien imagines 6 jours de suite avec une telle charge (le sac pèsera environ 8 kilos avec l'eau). Je termine la séance à 17h30, demain, je partirai sur une séance longue dès le matin, réduisant ainsi le temps de récupération. J'en profite également pour tester la boisson de récupération légûmes à prendre entre 15 et 30 minutes après la fin de l'entraînement pour bénéficier des meilleurs effets.

Bientôt le désert....

Dawa Sherpa a accompli son rêve olympique en bouclant ses deuxièmes JO. Après Turin en 2006, Le trailer népalais a fait honneur au drapeau national en terminant le 15km libre à la 92e place, à 10 minutes du vainqueur suisse.
Dawa, c'est la grande classe du monde de l'Ultra et du Trail, c'est un "monsieur", un seigneur, le "champion" par excellence, comme on en rêve. Tout le monde l'aime et il aime tout le monde. Qu'il soit 1er eu 2ème ou plus loin, il gardera le sourire aux lèvres, et viendra féliciter avec enthousiasmes les vainqueurs.
Cet homme vient d'un pays magique, ou le partage, la solidarité et l'Amour des autres est bien plus important que le reste.
Alors bravo pour ces Jeux, dans lesquels tu t'es certainement fait très plaisir, et grand bravo pour mettre tout en oeuvre pour réaliser tes rêves.