Aventures swimrun ultra trail Norseman ötillö marathon des sables Outdoor sport outdoor triathon
J'aime beaucoup ces 2 photos, "ambiance", prises par Johanna, lors de la Diagonale des Fous. Allez photogénique Emilie, tu as fait un début de course REMARQUABLE, impressionante, ça va le faire, tu vas rebondir vers d'autres projets sportifs très vite... Son compte-rendu à lire sur le site du team Quechua que j'encourage de tout mon coeur pour la finale des Championnats du monde de Raid en Tasmanie.
A peine revenu de l'île de La Réunion, les évènements s'enchaînent; nous sommes déjà entrain de regarder les billets d'avion pour la prochaine Aventure : Une étape de coupe du Monde des Raids Aventure, et pas n'importe laquelle.....
Puisqu'il s'agit du Raid Tierra Viva situé en PATAGONIE!!! YES!!!!! Another dream..... La Patagonie d'Argentine avec l'équipe X-Bionic composée pour l'occasion de Sonia Furtado, Adrien Lhermet, Benjamin Monier et le Lolo (la Loutre). Pouvu qu'on ne croise pas Florent Pagny!! Des coéquipiers de chocs, Waouh....
Quoi de rêver de mieux que de se dire que dans quelques mois, du 18 au 23 Février 2012, nous serons sur ce raid magnifique (5 jours non stop)..... Je suis aux anges...
Mais avant je vais farter quand même un peu question de me mettre une bonne caisse en ski de fond avant l'été Argentin, et oui, ce sera l'été .... pffff... Petite visite du site : http://tierraviva.com.ar/2012/
Une semaine déjà que la Diagonale est terminée, une semaine pour dégonfler des pieds, se faire masser par Elodie (Hummm) et voir ma fée Osthéo pour remettre les osselets dans le bon ordre : cheville droite bloquée, péroné gauche déplacé, vertèbres remises dans le bon sens, .... Une révision qui tombe à pique avant une reprise en douceur par piscine et vtt.... Tranquillou!
Juste pour vous faire un peu partager l'Aventure; juste pour vous donner un peu envie d'aller à La Réunion; juste pour vous inscrire à la Diagonale des Fous; juste pour le plaisir d'y retourner un peu moi aussi et de mettre en support ces images qui ne cessent d'envahir mes pensées : l'Album photo est en ligne sur le bandeau, à droite.
Merci à Johanna pour ses contributions "instants de vie" et à Mel pour ses photos. Juste pour vous faire partager une Aventure unique, qui fait peut-être partie des plus beaux Ultras au Monde.
Toujours difficile de savoir à l'avance si on va terminer une épreuve de type Ultra de plus de 160 km. Alors pourquoi sur cette Diagonale, tout s'est passé pour le mieux, et que jamais, au grand jamais je n'ai pensé une seconde à bâcher?
Plusieurs éléments :
- Ce challenge me tenait à coeur puisque c'était une des mes courses de rêve à concrétiser, "le 3ème élément",
- Le fait d'être à l'étranger, loin de la maison, se dire qu'une fois la-bas, autant terminer,
- L'envie d'avoir envie : La fraicheur physique et mentale nécessaire pour se mettre une bonne tôle pendant des heures, deux jours était bien présente. Je n'ai pas accumulé de fatigues physiques et mentales sur des courses durant l'été. J'aurai du enchaîner le trail des Karellis (course annulée), le Tour de l'Oisans (Côtelettes cassées) ce qui m'aurait grillé en fin de compte sur la Diagonale, j'en suis certain. Au contraire, avec mes 3 semaines de repos total début juillet, je suis reparti sur un grand cycle d'entraînement spécifique avec l'aide de Anne Valéro, préférant partager des sorties longues avec des potes, mes sparings partners intimes que de me mettre des tôles sur des trails.
- Beaucoup de vélo de route, 2 séances de natation par semaine, un entraînement croisé tip top!!! J'AIME!
- La gestion : Le but était de partir à un rythme qui ne bloque pas mon systême digestif, et avec l'expérience, la seule solution pour moi est de partir prudemment. Je peux ainsi apporter l'essence nécessaire au moteur au lieu de bloquer tout le systême : Raison gardée / Diagonale sauvegardée.... J'ai utilisé pour la première fois grâce à Dom un spasfon Lyoc dès les 1ers symptômes d'un estomac en difficulté, au bout de 4 heures. C'est passé comme une lettre à la poste. Le Lyoc fond sous la langue avec un effet quasi immédiat au lieu de l'avaler et de devoir le digérer ce qui lors de soucis digestifs, est impossible,
- Une préparation spécifique, en condition course, sans bâtons, avec un sac souvent surchargé. Avec le recul, j'aurai du m'envoyer encore plus de descentes de sangliers type "raid aventure',
- L'environnement : 8 jours de vacances plaisirs sur place, avec randos, baignades et Pigna colada... Détente, la vie belle sans travailler, le top!
- Ne pas être à 10 places près : Je n'allais pas gagné la course, mon classement de 117ème est conforme à mon état de forme du moment, peu-être aurais-je pu gagner quelques places en tapant dedans, peut-être aurais-je pu en perdre beaucoup aussi. C'est pourquoi, j'ai préféré faire une course complète, pour pouvoir m'exploiter jusqu'au bout au lieu de couïner pendant la dernière moitié de course. Du coup oui, j'ai pris des photos, oui je me suis fait plaisir sur certains ravitos, oui, parfois, j'ai pris un peu mon temps et alors? C'est pour ça aussi que je cours, pour prendre un peu de plaisir lors de ces épreuves extrêmes... Et si y a du plaisir, la perf, à mon niveau est là également.
- Les supporters : Bénévoles, accompagnants, locaux, touristes, quel enthousisame et quel respect envers les coureurs de la Diagonale! C'est énorme! "Allez Laurent, tu tiens, tu vas à La Redoute"... Nos prenoms écrits sur les dossards app ortentune intimité aux encouragements, j'ai adoré!!! Et que dire de Johanna qui m'a suivi sur le dernier 1/4 de la course, ça donne des ailes. A tel point que moi, qui suis habitué à courir avec la MP3 à l'entraînement, je l'ai utilisé 5 minutes sur cette course, l'ôtant rapidement car je ne vivais plus la course de la même manière. Je voulais profiter pleinement de ces échanges, des sons, des bruits de la nuit et des concerts de grenouilles dans Mafate.
Petit bilan rapide avec comme conclusion, la fraîcheur physique et mentale, et "l'envie d'avoir envie'....
Elle porte si bien son nom, La Diagonale des Fous, organisée par des fous pour des fous. Cette course est unique et heureusement car elle envoit du lourd, quelle vadrouille!
jeudi 20h, nous entrons dans l'arêne du Stadium Olympique de sant-Philippe, une sorte d'asile pour enfermer les 2500 fous que nous sommes. Concerts, animations, l'ambiance est festive, pour l'instant tout va bien! Quelle surprise de te voir Christian, au départ, merci pour la photo :
22 heures, les fauves rugissent, la foule de supporters est là, on se croirait sur une étape du tour de France, 3, 2, 1 : GO!!!! Ca part au taquet dans les rues de Saint-Philippe, comme une Sainté-Lyon, un truc de malades, de ouf, puis le parcours se transforme en faux plat montant tournicotant autour des champs de canne à sucre. Remarque, si tu fais une hypo, tu n'as qu'à croquer les feuilles. Je calme un peu le jeu, prenant un bon rythme de croisière alors que ça double de tous les côtés. Arrivés au Kiosque Basse Vallée, c'est simple, la route se tranforme en un chemin qui monte droit dans la pente avec marches, racines et pierres, un premier véritable crapahut sur 2000m de dénivelé : Bienvenue sur la Diagonale. Je prends alors un rythme plus tranquillou car comme on se suit, ça bouchonne de temps en temps, mais je suis à la lettre les conseils de Dens et Sandrine, surtout ne pas s'affôler, laisser faire, prendre son temps, récupérer, manger et boire surtout ne pas doubler. Sur les premières crêtes, alors que nous ne sommes pas arrivés au sommet, je sens les premiers courants d'air frais, je me couvre de suite sans prendre le risque d'attendre le ravitaillement. Nous arrivons à Foc Foc, sur le plateau en direction du Volcan. Le relief est plûtôt vallonné, ça fait du bien de recourir un peu après cette longue montée. Je suis triste de voir mon Seb sur le bas côté, le genou en vrac causé par une chute. Plaine des Sables, Textor, Oratoire Sainte-Thérèse, cette première partie de course se passe bien, je gère me disant que la course commencera à Cilaos. Je ne m'intéresse pas au classement, comme dis un des raiders, la course commence à Cilaos, avant ça ne sert à rien de se prendre la tête avec ça. Je me tords deux fois la cheville, ma frontale rendant progressivement l'âme au niveau des piles. Mais pour changer des piles, il faut y voir quelque chose, je trace donc prudemment jusqu'à un ravito éclairé pour effectuer le changement de piles. Heureusement que je cours avec une légère chevillère Zamst, cela m'a permis d'éviter que la cheville parte lors des torsions.
Alors que je suis entrain de courir en compagnie d'un rasta sur une sente glissante et boueuse qui longe un barbelé, voilà pas que mon Bob marley se retrouve qu'avec une chaussure, l'autre étant restée dans la boue.... Ca annonce une belle fiesta en vu de la Forêt de Bélouve réputée pour sa végétation dense et sa gadoue glaizeuse...
J'arrive à Mare à Boue au levé du jour, avec une vue sur le Piton des Neiges et qui vois-je sortir de la tente du ravito? Vincent Delebarre qui s'est accordé une pause sieste de 40 minutes. Nous repartons ensemble et partageons mon sandwich jambon. Il n'a pas l'air très bien le Vincent mais progressivement, il repart et me distance. Mais avant, il me lance : "On va traverser la forêt de Bélouve, ça va être dantesque"... Moi, cette forêt je ne l'a connais pas alors je ne me pose pas de questions. Une fois à l'intérieur, je comprends : des kilomètres de sentiers escarpés, boueux et glissants à souhait. Je reviens sur Maurice que j'avais connu au Grand Raid 73, puis Didier Verchère me reprend en pleine forme. Je profite de ces pas pour me redynamiser et sortir au plus vite de cet enfer vert et marron : gadoue, gadoue et re-gadoue. Que d'énergie dépensée sur cette patinoire, Waouh!!! Je gère au mieux pour garder du jus. Nous arrivons enfin à Hellbourg où mon Vincent n'a toujours pas l'air au mieux, quel dommage! Je suis revenu sur une fille qui apparemment avait pris la tête de course, mais des soucis de bide l'ont contraint à ralentir. Moi, ça va toujours pas mal du tout, et c'est bien par ce que nous attend le fameux Cap anglais et ses 1500m de déniv+.
Quel crapahut! Oulala, ça monte fort, je reviens sur cathy Dubois qui a un souci aux releveurs de la cheville, puis sur l'allemande de Salomon qui a des soucis digestifs, décidément la course commence à faire des dégâts.... Mais quelle montée! Tu arrives à la Croix, tu crois que c'est fini, et ben non, encore une crête à se taper avant de rejoindre la Caverne Dufour, gite du Piton des Neiges.
Il ne reste plus qu'à descendre jusqu'à Cilaos, sentier que nous avions découvert avec Mélissa en montant le Piton des Neiges. le sentier est technique mais on peut trottiner de temps en temps. Un peu de route et nous voilà à Cilaos, au 89ème km. 16h20 pour arriver sur ce grand site de ravitaillement, je suis alors classé132ème.
Je prends une douche fraîche, change de chaussettes, me tape un peu de poulet soupe, puis c'est reparti direction le TaIbit, à nouveau 1200m de déniv+ à se farcir. Quel panorama, c'est magnifique, je suis ravi de faire cette montée de jour car la vue est majestueuse sur le cirque.
Je papotte en anglais avec un anglais, je dois être encore bien lucide pour baragouiner quelques mots d'anglais. Ca monte à nouveau très fort!!! Comme d'habitude en fait. J'arrive au sommet puis bascule sur Marla. Super, je peux faire toute cette première descente en plein jour, profitant du ravito festif de Marla pour remettre la frontale sur la tête.
La 2ème nuit vient de tomber; Je descends vite à Trois Roches, me classant exceptionnellement à la 97ème place. La remontée sur Roche Plate se passe bien même si j'ai le sentiment qu'il y a du vide le long du sentier escarpé. Nous enchaînons des montées et descentes de marches de toutes tailles. Ca commence à piquer fort au niveau des cannes et je sens une petite baisse de régime, genre petite hypo. Je me tape quelques "dragibus sauveurs", ne pouvant plus boire de boisson énergétique à ce moment là. Je n'y vois plus grand chose avec la frontale qui rend à nouveau l'âme, et comme je ne suis pas au top, j'assure mes pas jusqu'au ravito des Orangers. Je prends le temps, m'assois, change mes piles, j'ai un petit coup de moins bien, mais bon, ça va le faire c'est sur, jamais une pensée négative ne m'a effleuré sur cette course, allez mon lolo, forza. De toute manière cette course, tu vas la terminer, pour ne pas revenir la refaire! Je papote avec un réunionais qui connait bien le terrain, mais le parcours jusqu'à deux bras, au coeur de Mafate est très accidenté, escarpé et peu roulant. On descend, remonte, traverse des rivières sur des galets dans tous les sens.... Et enfin, après 26h56 de course, j'arrivé à Deux Bras en 109ème position. Et qui vois je? Johanna qui s'est arrangée pour venir en 4x4 avec l'orga.
Super woman cette Johanna qui m'apporte réconfort et encouragement. Dans l'ordre, je me tape un poulet avec lentilles et riz, puis massage puis 15 minutes de dodo. Johanna me réveille et hop..... Direction Dos d'Ane, paraît que c'est dur mais comme je ne connais pas, on verra bien. Je ne comprends pas grand chose au sentier, je décide alors de faire 1/2 tour croisant un coureur qui connaît le chemin. je repars avec lui quelques minutes car il m'emfûme dans cette montée technique avec mains courantes et échelles. Je monte tranquillement tout simplement parce que je ne peux pas monter plus vite. Je me fais reprendre par 3 gars, un autre roupille dans sa couverture de survie sur le bord du chemin. Enfin le sommet de cette via ferrata (presque) laissant place à une descente sur le goudron. On ne voit pas bien la rubalise, mon réunionais non plus mais nous arrivons au ravito sans trop de soucis. Sur le profil course, on a l'impression que nous n'avons plus qu'à descendre jusqu'à la Possession, tu parles!!! Il nous font à nouveau prendre un sentier hyper escarpé, chargé d'éboulis, heureusement que les arbres tiennent bien, on s'accroche à eux, puis comme d'habitude, le sentier remonte et redescent et remonte.... pfffff, c'est long quand même, j'ai les pieds bien explosés, flétris et des ampoules se sont formées sous la voûte. je douille à chaque pas mais bon, ça va le faire. Le jour commence à se lever et le terrain devient plus roulant (si ou peut dire ça). On arrive à la Possession mais il reste une longue partie courante jusqu'au ravito, c'est dur, je souffre des petous, enfin nous y voilà, Johanna m'accueille à nouveau avec la patate, ça me redonne le peps. Je me tape un petit déjeuner, café/pains aux chocolats, super ce ravito, j'suis fan!!!
Direction maintenant le chemin des Anglais, une route vallonnée constituée de pierres de laves plus au moins taillées sur des kilomètres, en plein soleil avec vue sur la mer. Je cherche quelques balaines de loin mais c'est l'échec!!
Dur dur ce cheminement caillouteux qui vient finir le travail d'explosion des pieds. Mais bon, faut passer par là pour aller à La Redoute, alors, pas de souci, j'irai à La Redoute coûte que coûte... Tu as déjà de la chance d'en être là, et tu vas aller au bout mon Lolo, jusqu'au Stade. J'arrive à Grande Chaloupe et retrouve à nouveau Johanna, ma supportrice officielle de cette fin de course. Je croyais que j'avais encore une bosse avant l'assaut final, mais Jo m'annonce que c'est la der, direction Colorado! Quelle bonne surprise, je suis aux anges.
Je commence l'ultime ascension avec un sympathique réunionais, il en est à sa 5ème participation et c'est un coureur de marathon en moins de 3 heures, waouh!!! Je marche vite, je suis à la limite du coup de chaud mais bon, je m'accroche, je veux en finir, va falloir que ça s'arrête cette histoire. Un sentier recouvert de racines dans tous les sens nous mène à Colorado, enfin.... Plus qu'à descendre, je donne tout ce que je peux mais je peux plus grand chose, mal aux pieds.. Je me fais reprendre par 6 coureurs, tant pis, c'est comme ça, je ne peux pas mieux faire... 1h de descente en pleine chaleur, la route, le stadium, c'est fini!!! 38h06! C'est fait, j'ai survécu comme ils disent sur l'île.
Johanna m'apprend que Mélissa est toujours en course, j'suis trop content, elle va elle aussi réussir son épopée, la classe, elle m'épate! En prenant la douche, un coureur me dit : "C'est ta première", je lui réponds : "Oui, c'est ma dernière"... Course de dingots, je suis complet dégondé comme dirait mon Seb, j'ai du perdre 3 centimètres de hauteur, mes pieds sont "HS", mais, mais, .... , Finisher!!!! Et ça, ça n'a pas de prix!
Belles pensées pour tous les finishers et pour tous mes amies et amis qui n'ont pas pu terminer l'aventure, et grand respect, monsieur Chorier, t'es le boss!
Prochainement un superbe album photos avec notamment les photos de Johanna, Mélissa et les miennes.... A suivre donc... Mais pour ceux qui veulent participer à la 20ème édition, en gros :
- Quand ça descend, ça remonte,
- Quand ça descend, tu ne cours pas souvent,
- Quand ça monte, ça crapahute,
- Forêt humide et dense en végétation = boue + gadoue,
- Quand il y a du soleil, ça cogne,
- Quand il pleut, c'est une douche,
- Quand il vente, c'est l'essorage à 1000 tr/minutes,
- Pas de répis,
- Les bâtons, c'est clair, ça ne sert à RIEN, trop content d'avoir tes deux mains pour monter à 4 pates,
Les réunionais sont FORMIDABLES!!!!
Parce qu'à un moment donné, il faut tout ranger, préparer nos affaires, et ranger nos affaires de voyage notamment qu'on dépose chez Seb en début d'aprem à Saint-Gilles, le blog ainsi que nos contacts internet s'arrêteront vers 12h30 heure locale soit 10h30 en métropole. Hasard ou porte bonheur, nous avons vu notre premier Margouillat hier soir dans la salle de bain. Un margouillat, c'est ça : http://www.google.fr/imgres?q=margouillat&hl=fr&sa=G&biw=1024&bih=499&tbm=isch&tbnid=7AgeuJdq5C2A9M:&imgrefurl=http://www.caledoniealbum.com/sterne/66/8/1/17&docid=9_0FReovv5umDM&w=800&h=600&ei=CkCVTtvOIcjV4QSWmPScCA&zoom=1&iact=hc&vpx=87&vpy=193&dur=356&hovh=194&hovw=259&tx=141&ty=207&page=3&tbnh=125&tbnw=152&start=18&ndsp=10&ved=1t:429,r:5,s:18
- Retrait des dossards cet aprem paraît que c'est énorme (5000 coureurs des 3 courses présents)
- Dépose de nos affaires d'après course à Johanna
- Retour hôtel, nous serons déposés par Seb
- Dernière nuit dans l'hôtel du paradis
- Demain vers 16h30 direction Saint-Philippe et Cap Méchant
- 19h contrôle des sacs
- 22h : Grosse cartouche!!!!
Merci pour tous vos messages, we are ready for the show!!!
Visite ce matin de Kelonia, maison des tortues locales très impressionnantes. Elles sont énormes, majestueuses (selon Seb) et pataudes (selon Lolo genre elle se prend le seul poteau situé au milieu de la piscine).
En tout c'était bien sympa et cela permet d'oublier la Diagonale quelques heures, car mine de rien, J-2 et demain après-mid :, retrait des dossards au stade de La Redoute. Il se dite que du fait d'un sentier un peu trop dégradé et vu les conditions humides, nous pourrions avoir 10km de plus pour l'éviter.... Génial!!! verdict demain!