205 km, 4200 mètres de D+, nouveau record de distance pour Lolo car la précédente grande distance était les 188km de l'EMBRUNMAN l'année dernière. Ca c'est fait!
Après avoir englouti un bonne pizza la veille (décidément, ça reste une valeur sure pour moi) à Villar d'Arêne, le réveil du matin à 4h45 a été un shouilla difficile. Mais bon, après un petit dej constitué d'un croissant aux abricots et quelques chocos à l'épautre, place à la cyclo avec un départ prévu à Chantemerle (Serre Chevalier).
Je pars en dernière ligne soit dans les 300 pour débuter la vadrouille. Pas de soucis, de toute manière, la route est longue et accidentée donc, tout reste à faire.
On commence direct par la montée à MontGenèvre. Ca se passe plutôt bien, je prends mon rythme et le refuse de me mettre dans le rouge d'entrée de jeu. Du coup, la montée se passe assez vite, je suis même surpris d'arriver si vite au sommet. S'ensuit une longue descente en Italie pour rejoindre le début de la montée du Mont Cenis.
Je pense à ma maman en prenant à la volée du panettone au ravito puis enchaîne directement cette montée sur un très bon rythme. Je ne cesse de remonter des coureurs sans me griller. Je "pédale rond", oui oui, j'y arrive. La montée est très longue et ne se termine jamais. Une fois sur les sommets il faut rejoindre le bout du lac sur des routes montantes. Je me dis :"Tiens elle doit être fraîche pour nager". A 2000 mètres c'est clair!
35km de descente jusqu'à Saint-Michel de Maurienne et c'est parti pour le Col du Télégraphe. Je me tape des pâtes de fruit et hop, faut grimper. J'ai l'impression que je suis moins en rythme, mais je reviens à nouveau sur des coureurs, alors ça ne doit pas être si mal que ça.
Bascule sur Valloire et direction le Plan Lachat. Sauf qu'on se tape un gros vent de face qui s'ajoute à la montée. C'est longuet cette traversée en direction du Plan, pfff. Mais bon, je reviens une nouvelle fois sur quelques coureurs (de moins en moins quand même) qui doivent plus subir que moi.
Puis il faut attaquer les derniers lacets du Galibier, ça pîque avec ce vent de face, Wow... Mais c'est beau et ça se tire.
Arrivé au sommet, juste le temps de grignoter quelques amandes du panettone, une pâte de fruit et hop : place à 35km de descente jusqu'à l'arrivée. Je me colle à un groupe de 5 et ça roule fort face au vent.
Col du Lautaret
Place donc à l'arrivée et au bouclage de ces 205km et 4200m de D+ effectués en 8h19, 23.7km/h.
92ème / 310 soit une fin de 1er tiers qui me contente au milieu de tous ces cyclistes expérimentés.
Bilan :
- bonne gestion, mes guibolles étaient prêtes à affronter le chantier
- pas de fringales ni d'hypo (mes 2 crêmes de marron m'ont sauvé à plusieurs reprises)
- beau parcours
- 4 beaux cols que je n'avais jamais fait
- des tests intéressants de nourriture et boissons comme les pâtes de fruit, le sirop à la menthe
Bilan 2 :
- mal aux fesses, en bas du dos, aux cervicales
- j'envie les vrais cyclistes qui arrivent à ôter leur veste et la ranger en roulant
- une cyclo qui me donne d'en faire d'autres
Merci à Patrick Michel (il saura pourquoi) et place maintenant à 3/4 jours de repos.
Cycle d'entraînement terminé, place au prochain cycle de 15 jours après ce repos mérité.
C'était top!!!