Loloraidoutdoor

Le 12 octobre dernier, la 9^ème édition de la Gravity Race s’est déroulée au départ de la plage de Menthon-Saint-Bernard, réunissant 800 participants malgré des conditions météorologiques tourmentées et une température de l’eau de 15° frisquettes.

Spot incontournable du swimrun en eau douce, le lac d’Annecy a offert aux participants son cadre naturel exceptionnel en immersion dans son eau cristalline avec l’écrin et ses montagnes alpines environnantes.

Comme sur chaque édition, 3 parcours sont proposés afin de contenter tous les niveaux et toutes les envies. Un parcours long, tenu secret jusqu’à la veille de l’épreuve, considéré comme un des plus difficiles de France qui s’adresse aux expérimentés et challenger. Le parcours M, déjà bien musclé avec ces 1000m de dénivelé positif s’adresse aux sportifs avertis et nageurs pouvant défier la section de 3000m de natation. Le parcours sprint plus typé trail cette année qui permet de découvrir la discipline ou de l’avaler de manière explosive.

C’est sur le format M que Laurent, notre reporter, s’est engagé pour la première fois en solo.

Une exception pour lui qui depuis 2026, a participé à plus de 40 swimrun en équipe. Il revient sur ce parcours musclé, pigmenté par des enchaînements de longues natations frôlant l’hypothermie.

Après plusieurs participations en équipe mixte, c’est donc en solo que je me suis retrouvé au départ du parcours M, mélangé aux équipes de duo. C’est une sensation très particulière de se retrouver seul, sans binôme face à soi-même en léger manque de convivialité et solidarité.

Mais c’est le défi du jour, et j’attaque donc la première natation de 500 mètres confiant et motivé. S’ensuit un long trail de 10km casse pates avec 500m de D+ avant d’attaquer l’enchaînement qu’appréhendait tous les participants : 1300m de natation, 1000m de course, 3000m de natation le long du remarquable Roc de Chère, 900m de course puis 200m de natation. Cette suite de longues sections de natation est redoutée à cause de la température de l’eau de 15 degrés. En effet, les 1300 premiers mètres commencent le travail de refroidissement du corps, les 1000m de course à pieds ne suffisent pas à se réchauffer ce qui complique les 3000m de natation qui suivent car l’entrée dans l’eau se fait alors que le corps est refroidi. Je remarque très vite cette complexité car au bout des 1000 premiers mètres, je ressens le froid et les débuts d’hypothermie que d’habitude, j’aurai ressenti dans les 500 derniers mètres du 3000. J’aperçois sur les bords du Roc de Chère de nombreux participants tenter de se réchauffer ou attendant les bateaux de sécurité. Il faut que mon esprit sorte de cette spirale ; faire avec ce corps qui se refroidit en gardant le cap de Talloires.

Mes adducteurs qui serrent le pull buoy se durcissent comme jamais, les crampes ne sont pas loin. Mais je suis agréablement surpris de réussir à passer le cap du froid qui m’envahissait voire à le stabiliser. Ce travail mental me permet de rejoindre la fin de cette section. S’ensuit 900m de course à pied avec des jambes durent comme du bois et à nouveau un plouf de 200m pour terminer le travail de sape. Reste à se réchauffer sur un trail bien cassant de 8km puis replonger dans le lac pour les 500 derniers mètres de natation. 4h39, sera mon temps durant lequel mon corps aura été bien chahuté mais je suis bien heureux d’avoir pu relever ce défi personnel.

Mais de vous à moi, partager une ligne d’arrivée à 2, c’est beaucoup mieux.

Sur le Sprint, c’est en famille que les deux sœurs Oksana et Auriane ont décidé de découvrir le swimrun :

"Mai 2024 : ma sœur Auriane me présente un concept de course à première vue déconcertant : il s’agit d’alterner sections de nage (dans une eau bien froide de préférence) et sections de trail, en gardant le même équipement d’une section à l’autre.
Et pour couronner le tout : c’est à réaliser à deux, en étant relié à l’autre par une corde pendant toute la durée de l’épreuve ce qui nous plaît particulièrement, car synonyme de cohésion, d’entraide et de partage.
Intriguées, portées par une excitation grandissante et un brin de nervosité : nous mettons un premier pied dans le monde du swimrun en nous inscrivant au format Sprint de la Gravity Race d’Annecy.
Le 12 octobre 2024 nous voilà sur la ligne de départ, redoutant les 16°C du lac d’Annecy certes mais prêtes à tout donner et surtout prendre le maximum de plaisir.
 

Top c’est parti !
Premier swim de 500m : agréable surprise, Auriane me tire vers le haut. Le froid de l’eau nous saisit au départ mais nous n’avons pas le temps de réellement nous refroidir.
Stimulées par ce premier swim nous enchaînons avec le long run de 10km et ses 500m de D+. C’est à mon tour de prendre le lead, avec une petite sœur bien accrochée qui ne lâche rien derrière, ni dans la montée abrupte, ni dans la descente glissante, et ni même sur les derniers kilomètres de plat qui lui ont pourtant paru interminables.
Vient ensuite le moment de retourner à l’eau pour les derniers swims (1300m + 500m), le final que je redoute personnellement depuis le début.

Et là… c’est le drame : Les lunettes d’Auriane se sont cassées pendant le trail. Frustrée mais déterminée, elle poursuit sans rien voir mais n’est plus en mesure d’exprimer tout son potentiel de nage alors qu’elle aurait aimé porter le duo pendant ces parties.
 

Une belle baisse d’énergie se fait ressentir lors des derniers 500m, avec la désagréable impression de tout donner alors qu’en réalité nous sommes bien au-dessous de notre allure habituelle.
Nous franchissons la ligne d’arrivée frigorifiées, les traits tirés mais le sourire aux lèvres, heureuses et soulagées d’avoir réussi à aller jusqu’au bout de cette magnifique course à deux. Sans regrets.

Parmi les premières pensées post-course :
Une immense admiration pour les participants des parcours medium et ultra, dont la résistance au froid ainsi que les ressources physiques et mentales paraissent infinies.
Et bien sûr : une puissante envie de s’inscrire à une autre course de swimrun pour poursuivre la découverte de cet univers fascinant !"

Pour Auriane, cette participation au travers d’un format court (sprint) nous a ouvert les portes d’une discipline à la fois exigeante et addictive.
Cette première aventure en swimrun ne nous a pas seulement offert un nouveau défi sportif ; elle nous a également permis de faire des rencontres et de partager des moments inoubliables dans un cadre magnifique. Nous sommes déjà en train de planifier la suivante !"

Article paru dans le Magazine RESPIREZ SPORTS

Photos Copyright : Bastien Seon - Gravity Race

C’est dans un havre de paix aux airs de Canada que c’est déroulé le 2^ème événement du circuit SWIMRUNMAN, après une « fraiche » première étape réussie dans les Gorges du Verdon fin avril dernier.

Difficile ici, de ne pas être subjugué par la tranquillité et la sérénité des lieux. Le Lac de Vassivière, un des plus grands lacs artificiels de France, se situe à cheval entre la Creuse et la Haute-Vienne au beau milieu de la France. C’est un endroit idéal pour pratiquer le Swimrun et retrouver l’itinérance d’île en île qui correspond à l’essence même cette discipline.

Les 3 parcours concoctés par la nouvelle équipe organisatrice respectent le charme préservé du site.
Ainsi sur le HALF SWIMRUNMAN by ZOGGS long de 38km, est « un rendez-vous en îles inconnues » proposant aux coureurs une traversée de 5 îles, des landes sèches à bruyères, des ponts flottants, des tourbières et des passerelles sur pilotis.

Sur le parcours CLASSIC SWIMRUNMAN by ZOGGS de 23km ; c’est une immersion dans la nature qui éveil tous les sens sur un tracé dynamique et ludique.

Au cœur du Parc Naturel Régional de Millevaches, ce swimrun est incroyablement sauvage

Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le Swimrun, le SPRINT SWIMRUNMAN de 13km reste le parcours rêvé ; juste assez long pour s’imprégner des éléments et ressentir l’ambiance particulière de Dame nature.

Tous ces parcours réservent les secrets tel un territoire jusque-là inexploré

C’est sur ce dernier parcours qu’Amélie et moi, nous avons pris le départ de cette étape pour le Mag RESPIREZ SPORTS.
Une quarantaine d’équipes s’étaient alignée au départ de l’île de Vassivière. Cette île est assez incroyable avec son château qui rend le départ majestueux et l’impression de faire partie d’une autre époque. Le temps couvert avec sa brume légère donnait une ténébreuse ambiance féérique.

Tels des chevaliers, les participants sont partis pour un premier run avant de s’élancer sur 500m de natation pour rejoindre un petit îlot en passant sous un pont. 4km de course à pieds menaient nos swimrunner à une longue traversée de natation de 800m. Une alternance de courses et petites natations « sauts de puces » de 200 et 100 mètres dynamisaient la course avant de traverser le lac sur 500m pour traverser l’île aux serpents et rejoindre l’île d’arrivée après à nouveau 400m de swim.

L’arrivée pittoresque au pied du Château rendait cette finishline intemporelle et indélébile.

Pour Amélie Valentin du team Mandarins Respirez Sports : « La vie sauvage prend le pas sur l'activité humaine pourtant très active durant ce week-end ; et c'est dans une nature comme celle-là que l'esprit du SwimRun prend tout son sens.
J’ai immédiatement été marquée par l'environnement paisible de l'ile de Vassivière, qui accueillait cette course sportivement intense, dans un lieu si ressourçant. Les éléments naturels ont été amplifié par un climat capricieux qui a rappelé à nos corps éprouvés à quel point nous étions vivants. »

Sur le parcours CLASSIC, Marie Catherine Werner et Nicolas Muller du team du SET-TEAM LRD nous livrent leur aventure :

Samedi :  récupération des dossards et repérage du parcours en VTT. Le temps est mitigé entre nuages et timides rayons de soleil, le vent est également de la partie. L’eau est annoncée à 15 °C.
La pression monte pour une reprise, nous allons être servis.

La question du jour : « Fous ta cagoule » ou pas ?!? » Des courageux participants nous donnent la réponse après avoir testé l’eau la veille. Nous, on préfère se laisser surprendre !!  Verdict : FOUS TA CAGOULE !!
Repas et dodo dans le Van avec vue sur le lac, on est au paradis avant l’enfer ? On verra.
Dimanche : Levés à 6h30, le brouillard et le vent sont de la partie, on se prépare pour le départ à 8h30. Le départ est imminant, on y est avec un peu d’appréhension, notre cagoule et le corps enduit de crème anti-frottement. Un dernier encouragement et le départ est lancé !
La 1^ère entrée dans l’eau pique un peu (finalement eau à 12/14°c), mais on oublie vite et nous nous concentrons sur la course.  Les tronçons de course et de natation s’enchainent rapidement, les difficultés aussi. On gère parfaitement notre course pleine de plaisir et de beaux paysages. Déjà la ligne d’arrivée, que l’on franchit à la 6^ème place, 2^ème mixte après 19 km de course à pied et 4800 m de natation (on a fait un peu de rab, merci les 1^er 😉) en 3h03’.

Nous sommes ravis :

• Les entrainements de natation et de course à pied ont payé, maintenant il faut peaufiner les détails pour le reste de la saison ;
• De se faire de nouveaux amis et de revoir les anciens, n’est-ce pas Laurent Valette
• Mais maintenant, il faut rentrer en Alsace et c’est sans doute ça le plus dur

« Envie de tester le Swimrun ? Le lac de Vassivière est le terrain de jeu idéal et pas que pour le swimrun »

A noter la très belle performance du team mixte LAS PAPAYAS ZOGGS composée de Manon Climent et Romain Tradotti, 2^ème au classement scratch et 1^ère équipe mixte.

Sur l’épreuve la plus longue, la HALF, les champions Julia Moustakir et Benjamin Dupain de l’équipe TIC ET TAC partagent leur expérience chahutée par quelques chutes :

« Un joli coin perdu au milieu de nulle part où se trouve un bonheur pour n'importe quel swimrunner à la recherche de découverte, d'aventure et de nature ».

Une étendue d'eau à perte de vue entourée d'une forêt merveilleuse.

Nous avons été gâtés avec ces chemins, singles et quelques parties goudronnées dans un paysage somptueux.

Une superbe ambiance avec beaucoup de copains sur la ligne de départ et une organisation rodée, un parcours avec un balisage et des bénévoles au top. Merci de nous permettre de courir en toute sécurité dans ces paysages extraordinaires qui gagnent à être connu.

Avec Benjamin nous prenons un bon départ. Arrivé au premier tiers de la course nous entamons un run de 4km où je laisse une cheville sur le chemin. Heureusement que mon binôme m'encourage mais la douleur ne passe qu'au bout de plusieurs minutes qui me paraissent interminables. À la fin de ce 4^ème run, la 2^ème équipe mixte revient sur nous. Nous jouons un peu au chat et à la souris puis nous repassons devant sur le 9^ème run ou Ben remet un gros rythme et fait une belle chute. J’ai bien cru que j’allais lui tomber dessus mais je l'évite de justesse. On repart sans casse et on enchaîne les sections. Encore une chute pour moi sur le long run de 8km mais ça repart. Contente et soulagée de franchir cette ligne d'arrivée avec toutes ces péripéties mais avec de beaux souvenirs »

Les parcours :

SPRINT SWIMRUNMAN
13.65km

2.50km SWIM / 11.15km RUN

4.30km SWIM / 18.90km RUN

6.70km SWIM / 30.80km RUN

6 ans à 15 ans

Loïc ARNOULD et Nicolas VERGNE, co-directeurs de la nouvelle équipe d’organisateurs du SWIMRUNMAN France Series en 2024:

Nous avons une sincère volonté de faire vivre aux athlètes des SwimRuns inoubliables, que ce soit par la distance, la beauté des sites ou la difficulté du parcours. On veut que chaque SWIMRUNMAN soit un jalon dans la vie sportives des personnes qui viennent sur notre circuit.

Nous sommes aussi conscients de notre responsabilité d’organisateur sur le développement de ce sport encore jeune et sur l’état d’esprit et de l’éthique que nous injectons dans notre circuit. C’est pour cela que nous insistons sur la solidarité au sein d’un binôme, mais aussi sur la bienveillance entre les différentes équipes, même au sein d’une course chronométrée. Le dépassement de soi et l’effort sont tout à fait compatibles avec la solidarité dans le SwimRun, et SWIMRUNMAN assume son rôle de porte-drapeau de ces valeurs.

Nous sommes d’accord pour proposer des courses SOLO sur les formats les plus courts car les athlètes qui découvrent le SwimRun ont parfois du mal à trouver un coéquipier. Mais nous encourageons les gens à participer en DUO sur nos formats les plus long afin de préserver cet esprit d’aventure partagé à deux. 

*VASSIVIERE* 

Pour la première fois depuis la création du SWIMRUNMAN de Vassivière, nous avons pu donner le départ sur l’Île de Vassivière, au pied du château. Nous avons pu arriver à ce résultat grâce à la confiance de la Région Nouvelle Aquitaine et le support logistique du syndicat du Lac de Vassivière. On s’est vraiment senti soutenu dans le projet par tous les institutionnels locaux. Si bien que les athlètes ont pu vivre un pur moment de sport dans un cadre unique. 

Les conditions météos n’étaient pas faciles à gérer pour les athlètes, mais cela n’a pas gâché la fête : l’atmosphère brumeuse et le ciel gris ont ajouté au charme des lieux. 

Nous sommes heureux des retours que nous avons eu des sportifs. L’organisation était à la hauteur de leurs attentes et ils se sont sentis en sécurité pendant toutes les natations grâce au dispositif mis en place en collaboration avec la SNSM. Idem pour le balisage éco-responsable.

Près de 450 concurrents ont répondu présent et nous en accueillerons plus dans les années à venir. 

*LAFFREY*

Tout cela nous permet d’aborder le prochain SWIMRUNMAN des Grands Lacs de Laffrey le 25 août 2024 avec enthousiasme. Nous mettons une nouvelle fois à la disposition des athlètes un cadre naturel superbe. La nature est très présente, ils pourront nager dans une eau turquoise et courir dans des sentiers sauvages. La partie la plus folle de ce SwimRun reste sans nulle doute le kilomètre vertical et son arrivée au sommet du Grand Serre. Une ascension de 1,8km avec des portions à 74% ! Une folie de plus que nous sommes fiers d’offrir à nos fidèles athlètes. Ce VERTICAL SWIMRUNMAN est ouvert à tous (binôme uniquement), et nous proposons aussi des courses plus accessibles en SOLO ou en DUO : SPRINT (15km) idéal pour découvrir le SwimRun, CLASSIC (22,7km) pour ceux qui veulent faire durer l’effort plus longtemps.

*ET APRES ?*

Nous allons continuer de proposer des courses qui vont donner un sens aux mots Aventure, Solidarité et Effort. Nous allons surprendre les sportifs avec de belles surprises car des projets excitants sont en train de murir pour les années à venir. Voir les sourires et les larmes se mélanger sur la ligne d’arriver est notre moteur et nous mettons toute notre énergie pour faire vibrer les athlètes. 

Le nombres de partants doivent rester limité pour préserver cette ambiance si particulière qui caractérise nos SWIMRUNMAN.

https://www.swimrunman.fr/

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A visiter : Ce magnifique site de départ de l’Île de Vassivière qui est aujourd’hui un lieu emblématique de la création contemporaine.
Le contraste est saisissant : le patrimoine authentique de l’ancien domaine de Vassivière interpelle l’imposante architecture moderne imaginée par Aldo-Rossi et Xavier Fabre du Centre International d’art et du paysage.

Les sentiers permettent de découvrir des œuvres d’art insolites. En montant au sommet le la Tour-Phare, c’est l’occasion d’admirer la licorne Effet tracée au sol par des chemins qui prennent tout leur sens vue d’en haut.

Crédit photo : Maxime Authier

Nous avions eu la chance de découvrir les montagnes Vaudoises cet hiver en skiant au Col des Mosses (ski de fond). Celle belle découverte hivernale nous a donné envie de découvrir ce Canton en version estivale. 
Leysin est une commune Suisse du canton de Vaud mais également une station de ski idéalement située pour nous, les frontaliers car seulement à 2h d'Annecy.

Nous sommes arrivés sur site le 8 août dernier en s'arrêtant à la piscine de Château d'Oex. Cette piscine est remarquable par sa longueur de 50men extérieur, sa fraicheur et son cadre montagnard.

Le 9 août, nous partons de Leysin sur la randonnée gourmande proposée par l'office du tourisme.
Cette randonnée est à faire sans hésitations car elle permet de profiter de 3 plats différents (apéro, plat et dessert) dans 3 buvettes d'altitude, le tout en faisant un circuit magique. C'est l'occasion de découvrir à la fois un paysage exceptionnel et les produits du terroir du Leysin.
Tout commence par une montée sportive pour ouvrir l'appétit avant d'arriver au refuge de Solacyre pour une charmant plateau de fromage local accompagné d'un accueil souriant et chaleureux (notre coup de cœur).

Puis nous poursuivons notre marche au refuge du Témeley, avec une rafale de protéines en guise de plat principale : Fondue pour Mélissa et Rösti pour Lolo.

Reste à rejoindre notre dernière halte pour un dessert café au refuge de Prafandaz.

Vous l'aurez compris, nous avons bien profité, au niveau de la gastronomie et pour les vues aussi :

Le soir, nous faisons à nouveau une séance de natation à la piscine du Leysin (25m couvert) question de digérer encore un peu cette festive découverte.

Le lendemain, c'est au Col des Mosses qu'une nouvelle activité nous est proposée : Lioson escapade avec au programme une visite de la Fromagerie du Lioson d’en Bas, une belle randonnée et un repas au restaurant de Lioson.

A 9h30, Blaise Chablaix le fromager nous présente la fabrication du fromage d’alpage du Lioson et de l’Etivaz. Cet homme au grand cœur est "authentique" et impressionnant, on dirait un grand "sage". Nous apprenons plein de choses et dégustons 3 formes différentes de l'EVITAZ, le fromage local avec vin si affinité. Nous avons cette fois-ci fait l'impasse sur le vin car la suite du programme s'avère être plus sportive. 
Nous avions 2 choix pour rejoindre le restaurant : Soit par le lac Lioson, soit par le Pic de Chaussy. Notre choix s'est porté sur le Pic situé à environ 2358m d'altitude. La randonnée est très belle et sportive mais la vue à 360 degrés au sommet est une sacré belle récompense.

En descendant par le Col de la Rouge, nous profitons de la vue imprenable sur la perle des lac alpestres, le lac Lioson.

Arrivés au lac, nous avons le choix entre 3 plats : jambon à l'os frites (choix de lolo et Mélissa), croûte au fromage, ou fondue. Plus qu'à descendre après ce petit festin au Col des Mosses pour un retour à Leysin car il nous reste une troisième journée, et quelle journée!

Jour 3 : Via ferrata de la Tour d'Aï

Nous prenons les remontées mécaniques jusqu'à la Berneuse et le fameux restaurant tournant "le Kuklos". S'ensuit 45 minutes de marche d'approche pour s'échauffer avant d'attaquer cette incroyable Via Ferrata très aérienne avec 150m de D+. Celle-ci est extraordinaire avec des points de vue splendides notamment sur le lac Léman. Elle permet d'atteindre le sommet de la Tour d'Aï, sommet également joignable par une sente très technique que nous prendrons en descente mais vigilance car très escarpée.

Ce fût un grand moment de sensations fortes et de sport avec vues à couper le souffle.

Ces 3 jours furent parfaits, nos nuits également grâce au Grand Chalet, hôtel situé au sommet de la station avec une décoration intérieure charmante en bois et une vue imprenable sur les montagnes. A noter également le SPA avec vue et un petit déjeuner très copieux !

Situé à 2 heures d'Annecy, ce petit paradis Suisse n'attend que votre visite. Nous on reviendra c'est certain.
Un grand merci à l'office de Tourisme pour tous ces bons moments indélébiles. 

Liens utiles Leysin :
Le Grand Chalet, hôtel : https://www.grand-chalet.ch/
www.aigle-leysin-lesmosses.ch

Article rédigé pour le magazine RESPIREZ SPORTS du moi d'Avril 2022

Nous en rêvions de cette Laponie, mais lorsque le projet est devenu réalité, la question qui a hanté notre esprit était celle-ci : où aller ? En effet, la Laponie n’est pas un pays mais la région la plus septentrionale de la Finlande qui borde également la Suède, la Norvège, la Russie et la mer Baltique. Après plusieurs échanges avec quelques amis habitués des séjours lapons ; le choix s’est porté sur Saariselkä considérée comme l’authentique Laponie finlandaise.

Située dans l’extrême nord de la Laponie finlandaise, Saariselkä se distingue par une nature arctique vierge et intacte, idéale pour toutes les activités sportives hivernales avec une immersion nature garantie. Elle est une des portes d’entrée au deuxième plus grand parc national de Finlande, Urho Kekkonen. Il s’étend à l’est de Saariselkä jusqu’à la frontière russe. La partie nord se caractérise par une nature complètement vierge, des hauts plateaux, des collines, dont certaines culminent à 500 mètres d’altitude.

Imaginez le terrain de jeu : 200 km de pistes de ski de fond bien entretenues, une petite station de ski alpin intégrant la plus grande piste de luge de Finlande et un grand choix d’autres activités hivernales comme des balades en rennes, du Fatbike, des randonnées raquettes ou à pied, du motoneige.

« La nature arctique va vous séduire et, avec cet air frais et glacial, vous vous sentirez plus vivant que jamais. »

Comment s’y rendre : Il est facile de gagner Saariselkä par avion grâce à l’aéroport le Ivalo situé tout au nord de la Finlande. Des vols quotidiens sont proposés depuis Helsinki, et depuis d’autres villes européennes en hiver comme Genève ou Lyon. Finnair, la compagnie finlandaise offre un service très correct avec possibilité d’amener son propre matériel de ski à prix réduit (compter 30€ pour un bagage supplémentaire de ce type (23kg). Pour information, une housse comprenant 4 paires de skis de fond et bâtons correspondent à un poids de 10kg.

Lorsque vous débarquez, un service de navette en bus est proposé et adapté aux horaires d’atterrissages. Pour 10€ par personne, vous serez à Saariselkä en moins de 30 minutes (distance 25km).

Une fois dans ce petit paradis blanc, l’objectif principal était de découvrir et de pratiquer un maximum d’activités plein air. A noter que mi-février, les températures varient entre – 20 et -5°C et que le jour est présent entre 9h et 16h.

Ski de fond : 200km dont 35km éclairés

Vous trouverez un plan des pistes de ski de fond très bien détaillé avec une signalisation sur le terrain impeccable. Il faut savoir que quasiment toutes les pistes sont bidirectionnelles avec des traces pour le style classique et le skating. Cependant, quelques circuits se pratiquent essentiellement en style classique, mais ce sont ceux situés en périphérie lointaine du village. Un lien internet actualisé tous les jours permet de connaitre les pistes ouvertes ce qui permet de choisir son itinéraire en connaissance de causes.

Il est très aisé de prendre une navette pour se rendre dans un autre village et ainsi s’éloigner de l’hébergement pour découvrir d’autre secteurs. Il faut compter environ 5€ la navette. De nombreux abris bordent les pistes permettant aux skieurs de faire une pause repas, avec à disposition du bois coupé pour un petit barbecue local. Les pistes Lapones se prêtent volontiers au ski classique notamment pour l’itinérance ou traverser quelques congères façonnées par le vent et la neige. Comme évoqué plus haut, certaines pistes une peu plus aventureuses ne sont possibles qu’en style classique ou ski cross aventure.

la lumière du jour disparait progressivement après le coucher du soleil de 16h, mais 35km de pistes restent éclairées jusqu’à 23 heures. Du coup si vous ne trouvez pas le sommeil, vous pouvez encore vous mettre une petite séance digestive et peut-être avoir la chance de voir une Northern light, Aurore Boréale.

Conseil : Si vous arrivez avec vos skis skating, n’hésitez pas à les faire farter dans un magasin de sport local pour une assurance glisse sur ces neiges très froides. Il en coûtera environ 20€ mais cela vous évitera de rester scotché sur la neige.

Anecdote : A l’occasion d’une longue sortie en ski classique, nous avons eu la chance de croiser des rennes sauvages dans le parc national. Les conditions étaient neigeuses et ventées et nous faisions nos traces ; mais au-dessus de Luulampi, quel spectacle et quelle belle récompense que voir cette faune apparaître comme dans un rêve..

Balade en rennes avec notre guide Sami

C’est auprès d’une famille Sami, éleveurs de rennes, que nous avons souhaité partager ce moment. Les Samis sont un peuple autochtone reconnu par l’Europe. Ils vivent pour la plupart de l’élevage de rennes. Ils ont le cœur sur la main et prennent le temps de partager leur histoire et leur expérience de la nature.

Notre adorable guide nous a promener sur des traineaux fabriqués de ses mains. Une belle pause nature autour d’un feu de bois nous a permis de gouter le café local et surtout de prendre le temps de nous immerger un peu plus dans sa vie.

3 heures de totale immersion en forêt finlandaise avec un être remarquable, on se croirait un peu dans « rendez-vous en terre inconnue »

Une journée « Open Fell biking » avec Fatbike, sauna et crêpes parties au feu de bois

Le projet « Open Fell Biking », que l’on pourrait traduire comme « vélo de montagne », a pour objectif de faire de Saariselkä et ces environs une destination cycliste internationale « été comme hiver » en réunissant tous les acteurs locaux composés d’entreprises locales ainsi que la municipalité d’Inari. L’idée est de proposer un plan composé de circuits, de parcours jalonnés, de logements et activités annexes pour le plus grand plaisir des visiteurs. C’est un développement unique autour de Saariselkä pour devenir un centre attractif dédié à la pratique du vélo tout au long des 4 saisons. C’est l’occasion de découvrir la région sous les aurores boréales, naviguez à travers les arbres enneigés, chevauchez les montagnes arctiques sous le soleil de minuit ou profitez des paysages magiques de couleur ocre et rouge de l’automne.

A cette occasion, nous avons eu chance de passer une journée hivernale incroyable avec deux personnes investies dans ce projet, amoureuses de la région et de pratique du vélo. Tuija Laitakari et Raili Rajala, qui dirigent l’entreprise « Roll Outdoors » ont été nos guides en nous amenant sur des parcours trail en Fatbike. Les Fatbike sont des vélos « tout terrain » montés sur des pneus larges et crantés. Cette virée de 3 heures a été un moemnt inoubliable et intense, navigant entre les arbres enneigés et givrés, et découvrant des paysages exceptionnels avec en bonus une lumière incroyable. Nous avons pu ainsi parcourir un tracé sinueux au milieu des forêts de la Taïga arctique et de ce relief vallonné.

S’en est suivi une crêpe partie au feu de bois dans un abri composée d’une garniture saumonée délicieuse en très bonne compagnie. Mais la journée ne pouvait pas se terminée sans le rituel finlandais : Le sauna.

Et quelle chance de pouvoir découvrir et profiter du sauna typique chauffé au feu de bois avec en bonus des « aller-retour » dans une source d’eau froide naturelle à 0,6°C. Le chalenge était de faire autant d’aller-retour que de crêpes ingurgitées soit 3. Incroyable sensation que de sortir en maillot de bain sous -9 degrés, se tremper à 0,6 degrés et retourner dans le sauna à plus de 100 degrés.

Nos nouveaux amis finlandais qui partageaient le sauna nous ont proposé  de se rouler dans la neige au lieu du bain froid question de tout découvrir. « Allons » car nous on teste tout et on ne sait pas dire non. Alors 2 virées à nager dans la neige ont clôturé cette expérience unique. « Vous dormirez bien ce soir » a lancé Tuija avant de nous quitter ; elle avait bien raison.
Cette journée à Kiilopää fût exceptionnelle à toute point de vue avec deux très belles rencontres à la clé. N’hésitez pas à la contacter et à partager cette expérience Open Fell Biking avec elles.

La descente en luge

Le vendredi soir, sous un temps typique du grand Nord, c’est-à-dire vent et neige, nous avons pu profiter de 2 heures de descente en luge à la station de ski de Saariselkä. Aurora Tobogganing ™ est une expérience féérique qui combine une descente en luge le long du magnifique parcours illuminé par des lumières ressemblant aux aurores boréales. C’est pourquoi nous souhaitions tenter l’expérience de nuit. La technique de freinage se fait soit avec les mains, soit avec les pieds ce qui nécessite de porter un masque, casque et tenue contre le froid. Je ne vous cache pas que nous n’avions pas de masque du coup, on a manger de la neige à chaque freinage avec les pieds. Mais au fur et à mesure, nous avons pris nos marques et compris la technique. Il s’agit de la piste de luge la plus longue de Finlande.

Nous avons vécu une expérience du Grand Nord incroyable. C’est avec des étoiles plein les yeux, ou plutôt des flocons que je retrace sur papier cette visite lapone, le cœur rempli d’émotion et la sensation d’avoir vécu intensément cette première expérience.

Tant de choses à faire et à découvrir, mais je vous l’assure, nous en avions rêver, et une fois sur place nous avons vécu notre rêve éveillé. Je suis tombé amoureux de cette région et nous avons déjà hâte d’y retourner.

Liens utiles :

Information promenade avec les rennes, famille Sami :
https://www.joikukotsamo.fi/en/safaries/reindeer-tours/

Open fell Biking à Kiilopää : contact Tuija Laitakari : tuija.laitakari@inari.fi
https://www.inarisaariselka.fi/open-fell-biking/

Location de Fatbike à Kiilopää :
https://rolloutdoors.com/fi/

Cartes de ski de fond avec entretien des pistes actualisé :
https://www.infogis.fi/saariselka/

Où loger : Le Santa hôtel Tunturi

On a adoré cet hôtel avec petit déjeuner très copieux localisé aux pieds des pistes de ski de fond et des arrêts bus

https://santashotels.fi/hotellit/hotel-tunturi-saariselka/

L’office de tourisme :
https://www.inarisaariselka.fi/fr/

Située au cœur des Alpes Vaudoises, la station des Mosses et son espace nordique proposent 42km de pistes de ski de fond pour tous les niveaux et tous les goûts.

J'ai découvert ce col routier lors de ma venue cet été pour participer au super trail du Barlatay. Ce site est idéal pour la pratique de tous les sports outdoor, c'est pourquoi j'étais très tenté de revenir tester le domaine en hiver.

Arrivés vendredi avec Mélissa dans la nuit au Relais Alpin, nous étions en place dès les samedi matin, skis aux pieds, pour tâter de la glisse sur les 4 pistes parfaitement préparées par les services techniques.

Les parcours se composent ainsi :

- Les Mosses - La Lécherette : 6,5km situés de l'autre coté de la route qui permettent de faire un aller-retour à la Lécherette. A faire au moins une fois car sinon, tout se passe côté Espace Nordique.

- Les Preisettes : 8km vallonnés sans difficultés qui permettent de faire des jonctions entre 2 pistes décrites ci-dessous :

- Le Carro : 10km naviguant à travers de belles forêts et des pâturages avec une montée douce jusqu'au Lioson d'en Bas. Une belle boucle sinueuse rythmée au Carro permet de remettre du rythme dans un super cadre avant la descente finale. A faire en fin de d'après-midi avec un beau couché de soleil en prime pour celles et ceux qui souhaitent profiter d'un début de soirée remarquable..

- Le Pra Cornet : 15km qui offrent un panorama exceptionnel; mais celui-ci se mérite car l'accès se fait par un beau petit crapahut même si un shunt est possible par le ski lift. Après, la-haut, au départ du chalet de chez Monique, c'est tempête de paysages à gogo sur les 5km du plateau panoramique : "The place to be".

Pour partir sur une grande boucle, j'ai bien aimé commencer par le circuit qui réuni les 3 pistes, puis monter au Pra Cornet avec une ou deux boucles sur plateau panoramique (5km la boucle); descendre et enchainer la montée au plateau Carro. Cela permet de parcourir une boucle unique de 19km ou 24 si 2 boucles sur plateau Pra Cornet. L'option est de repartir selon les gambettes sur la piste 2 de 8km pour achever le travail.

Après les deux sorties de samedi, on a pu reprendre des forces et une rafale de protéines au féérique restaurant l’Éphémère (antenne du Relais Alpin sur réservation) avec une délicieuse fondue à désintégrer. Un conseil, gardez de la place pour la tarte aux myrtilles maison, une tuerie.

La sortie du dimanche matin est venue mettre en terme au mini-stage qui nous a permis d'en avoir plein les jambes et plein les yeux.

A juste 2 heures de route d'Annecy, La station Les Mosses est l'occasion de skier autrement, en Suisse dans un autre univers. le bonus a été de découvrir la grande gentillesse des locaux Suisses, très avenants avec leur "Salut" sur les pistes et bienveillants à notre égard; ça fait tellement du bien.

Alors n'hésitez pas à venir découvrir ce site nordique et "glisser" sur les pistes vaudoises. A noter la possibilité de s'évader sur des parcours en raquettes ou de pratiquer le ski alpin; il y en a pour tous les gouts et toutes les envies.

Grand merci à la Station pour m'avoir permis de venir skier chez vous et de découvrir le temps d'un week-end le ski de fond à la Suisse.

Pour tout renseignements :

Sur la Station : Cliquez sur : LES MOSSES

Sur le Relais ALPIN : Cliquez sur HOTEL

A très bientôt

Bienvenue au cœur du désert Agafay, dans cet havre de paix bluffant au confort idéal pour commencer ou terminer son périple marocain. Situé à 40 minutes de Marrakech, le désert Agafay offre une vue imprenable sur les contreforts de l'Atlas. Ce désert de pierre (reg) est à la fois relaxant et stimulant tout comme ce bivouac immergé. Ici, le temps s'arrête et on profite pleinement de chaque instant, de chaque vue et de cette sensation de plénitude enchanteresse.

Le Bédoin Agafay est composé de lodges charmantes, d'un chapiteau stylé avec vue panoramique sur le désert et une piscine déversante sur l'étendue. La vue du restaurant est tellement belle qu'avec Mélissa, nous étions assis côte à côte pour profiter du paysage et non en face à face (ou tête à tête).

Lodge de charme

Chapiteau restaurant - bar - avec vue panoramique

Piscine avec vue imprenable

L'accueil est très sympathique, discret et agréable; le personnel étant aux petits soins pour que notre séjour se passe le plus agréablement possible.

Les couchés de soleil sont fantastiques et les nuits étoilées  remarquables.

Alors pour s'évader de Marrakech et découvrir ce petit bijou de désert, je ne peux que vous conseiller une petit halte et de passer la porte lu bivouac Le Bédoin Agafay.

https://lebedouinagafay.com/

autres photos :

Le Super Trail du Barlatay était l'occasion de concilier quelques jours de vacances dans la mignonne station de ski "Les Mosses" et un Trail de 24km pour 1400m de déniv positif.

En effet, rendez-vous était donné samedi matin pour découvrir un site de trail alpin magnifique autour d'Etivaz; village connu pour son fromage qui d'ailleurs était une des dotations d’arrivée des coureurs. Nous étions 150 au départ du Trail découverte prêts à en découdre avec les montées descentes et la forte chaleur ambiante.

Je prends un départ rapide (peut-être trop rapide) en partant dans les 10 premiers; mais je suis rapidement contraint par mon cardio et mes jambes qui ne répondent pas trop à mes envies d'envoyer du lourd. Je dois me résoudre à calmer le jeu dans cette longue première montée (+900m de D+) qui nous emmène au-dessus du merveilleux lac Lioson.

S'ensuit une belle virée à la station des Mosses et un retour vallonné en direction du site de départ. La chaleur fait son travail de sape en usant les corps déshydratés. Je passe la ligne d'arrivée bien sec mais content d'avoir mis 3h12 soit environ 8km/h de moyenne sur ce parcours exigeant. Bilan, 25ème au scratch et 2ème de ma catégorie (des vieux) qui m'offre un sympathique podium sur ces terres Suisses. Bravo à mon amie Amélie qui décroche une 72ème place soit en milieu de classement.

https://barlatay.ch/

L'organisation est au top, avec de beaux sourires sympathiques, heureux de pouvoir organiser à nouveau cette course et nous de mettre un dossard.

Une nuit de récupération et plouf, il est temps de poursuivre ce stage sport tourisme en découvrant Château d'Oex et sa piscine olympique pour un 3000m qui soulage les jambes mais pas les épaules :-)

Place à une petite sieste avant d'attaquer le Graal : Le Pic Chaussy en toute fin d'après-midi pour profiter des belles couleurs de fin de journée. Cette randonnée est magnifique; on repasse au lac Lioson et découvrons ce sommet situé à 2351m à la vue imprenable (360 degrés). A noter que les coureurs de la longue distance du super trail y passe, Wow!

Nous sommes accueillis au sommet par des biquettes des plus câlines, une acceptant un petit selfie souvenir avec moi.

Une belle découverte que cette région typique Suisse, aux habitants très sympathiques et aux décors de carte postale.

La station des Mosses est très connue également l'hiver, notamment pour la pratique du ski de fond, à 2h30 d'Annecy, alors hâte d'y revenir les skis aux pieds.

https://www.aigle-leysin-lesmosses.ch/fr/P15585/domaine-skiable-leysin-les-mosses-la-lecherette

Que je l'aime cette plante exotique aux senteurs délicates et savoureuses. Mais lorsque tout content, je me suis retrouvé avec mon petit frangipanier, riche de quelques feuilles à la casa, et bien je me suis demandé s'il allait m'offrir sa merveilleuse floraison, chez moi en Savoie, à l'intérieur?

La réponse fût négative pendant les 2 premières années, à se demander même si il n'allait pas trépasser?

Puis, un gentil spécialiste des fleurs (Alain) m'a dit de mettre dans le pot, quelques détritus de fruits pourris car ça pouvait lui donner ce petit plus que les plantes à fleurs adorent. Et quelques mois après, la premier bouquet apparu à ma plus grande joie. Hasard de la vie ou la recette fût le booster? No lo so... mais en tout cas, fleurs il y a eu :-)

C'est alors que je me suis penché sur le dossier de plus près, en mettant en place une petite organisation :

- rempotage avec un terreau riche spécial "Agrumes et plantes méditerranéennes" qui nourrit en profondeur la plante

- changement nette entre les deux saisons hiver - été :

En hiver, peu d'arrosage, la plante reste à l'intérieur proche d'une vitre ensoleillée. C'est la phase de repos.

Au printemps, l'arrosage devient plus fréquent puis dès que les T° extérieures deviennent correctes > 12 degrés la nuit > à 20 degrés le jour, je la laisse dehors pour qu'elle prenne tous les rayons du soleil directement, sans le filtre de la vitre. L'arrosage devient régulier, environ tous les 2/3 jours selon la chaleur.

Et le feu d'artifice peut commencer avec cette année, une première floraison Avril - Mai, et rebelotte en août avec encore un bouquet qui commence à montre le bout de son nez. Bilan : 3 zones différentes de bouquets et des fleurs de Mai à novembre à priori.

Je pense que le plus long et plus difficile, c'est la première floraison, après et bien c'est festival.

Ma petite astuce supplémentaire : toutes les fleurs fanées retournent dans le pot pour alimenter, nourrir le terreau avec ses propres fleurs.

Alors on y croit, on la cajole et tentez d'appliquer les petites astuces ci-dessus. 

Quand tu viens de Savoie, à plus de 800km de la Côte Atlantique, et que tu as qu'une seule envie c'est d'avoir tout à portée de mains, ..., ou plutôt de pieds et bien c'est ici que ça se passe au Camping Le Saint-Martin, situé juste en bord de plage.

https://www.camping-saint-martin.fr/

Le camping est situé également à côté du charmant courant d'Huchet, et près des commerces. La voiture reste au camping, sur l'emplacement et toi, tu fais tout à pieds : baignade, surf, course à pieds, vélo, trottinette, skate....

Dans le contexte actuel, pour nous, savoyards, on a eu l'impression de faire un grand voyage dépaysant sur cette magnifique côté landaise.

Nous avons également profité des animations sportives du camping rondement bien menées par les sympathiques coach : Aquagym boxing, cardio training.

Et le petit bonus qui va bien, ce sont ces accès privés directs à la plage par lesquels son se rend directement à la zone surveillée de baignade sans passer par la route : du pur confort!

Du coup tous les soirs, c'était apéro-repas plage au couché de soleil... What else?

Et rafale de séances de course, soit sur les pistes cyclables situées en face de l'entrée du camping autour du golf, soit le long du courant d'Huchet, très beau site typique local à 2 minutes d'un des accès camping.

Une semaine vivifiante familiale rondement menée, une semaine qui fait du bien et qui requinque le corps et l'esprit. Un pur bonheur de vacances dépaysantes chez nous, en France.

Il est temps de retrouver nos montagnes, car Les Landes c'est sympa, c'est beau, mais c'est plat et sableux :-). Du coup la marche et les footings dans le sable ont bien fait travailler les mollets et cuissos... Bon ça!

dans tous les cas, on reviendra c'est certain, maintenant qu'on est devenu des vrais surfers.