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Loloraidoutdoor

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Aventures swimrun ultra trail Norseman ötillö marathon des sables Outdoor sport outdoor triathon

Publié le par lolo

C'est bien de se procurer une crème solaire avant nos sorties extérieures, aussi, faut-il bien savoir l'utiliser pour qu'elle apporte la protection désirée. En effet, à quel moment mettre la crème par exemple? Nombreux sont ceux déjà rouges comme des tomates qui se disent : "il est grand temps d'appliquer de la crème", alors qu'il est malheureusement déjà trop tard.

Alors dans un premier temps, la crème doit se trouver dans la salle de bain, à côté de la brosse à dent, en évitant si possible de s'en servir de dentifrice.

Pourquoi? Très simple, après le lavage du visage, les pores de la peau sont sains et propres et aptes à recevoir et s'imprégner correctement de la crème protectrice. Car il ne faut pas oublier que la crème solaire, ce n'est pas de la peinture, mais bien une substance qui s'imprègne au visage.

Une fois la crème appliquée, le temps de s'habiller et de sortir, ou partir sur les terrains d'entraînement, le visage ou d'autres parties du corps sont prêtes à lutter contre l'agression des rayons du soleil.

Mais attention, car le jour blanc, le soleil voilé sont des pièges à coups de soleil, notamment en altitude ou sur les bassins, alors prévention obligatoire même si le soleil n'est pas visible.

Pour ma part, j'emporte avec moi un petit tube de crème dans le sac à dos ou dans la poche pour en remettre si nécessaire, notamment sur les zones à risques comme le nez, les oreilles, l'arrière du cou, derrière les genoux,... Pourquoi le nez? Déjà parce qu'il dépasse, que le mien est gros et surtout du fait des lunettes de soleil qui accentuent la réverbération avec les verres sur notre pauvre nez.

Après, il faut bien choisir sa crème. Et pour cela, je vous conseille fortement l'indice SPF50+ de TINGERLAAT qui m'a juste redonné l'envie de remettre de la crème pour les raisons suivantes :

  • protection du froid et du vent
  • pénétration fluide dans l'épiderme
  • résistance à l'eau et à la transpiration
  • pas de crème qui coule dans les yeux et la bouche
  • durabilité : plus de 4 / 5 heures sans en remettre du coup le tube dure bien plus longtemps
  • tolérance maximale
  • pas d'odeur
  • l'embout pointe en silicone qui évite l'entrée d'air dans le tube et donc une pollution ou infection de la crème
  • vous ne ressemblerez pas un une tartine blanche
  • fabriquée en France

En gros, l'essayer c'est d'adopter :-) et plusieurs contenants sont disponibles. Du coup j'en ai dans la salle de bain, dans la voiture, et dans le sac. A essayer d'urgence :

http://www.tingerlaat.com/

Astuce :

En swimrun, je l'applique aussi  avant de plonger dan les eaux froides pour la protection contre le froid

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Publié le par lolo

La neige et là et le super travail effectué par la station permet de skier sur des pistes impeccables au petit Canada. Ca annonce une bien belle saison hivernale sur le site de Savoie Grand Revard.

 

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Publié le par lolo

Si vous voulez savoir tout plein de choses sur le Swimrun :

  1. Historique
  2. Astuces
  3. Conseils
  4. Matériel

et bien c'est ici grâce à Campz, un des sponsor de ÖtillÖ

https://www.campz.fr/info/guide-du-swimrun/

et télécharges ton e-book swimrun

 

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Publié le par lolo

Après le World séries du mois de Mai en Suède, sur l'île UTÖ, c'est en Allemagne que je termine ma saison Swimrun avec cette étape de coupe du Monde située au nord de Berlin dans la région des 1000 lacs. Notre équipe inédite est Franco-Suédoise avec Malin Widén rencontrée lors d'un entraînement chez le boss, Nicolas Remires. J'adore cette idée de mélanger les pays, et la Suède c'est quand même la genèse du Swimrun.

Tout d'abord, je voulais remercier Mister Ötillö, Michael Lemmel qui nous a juste sauvé avant le gong. Lors d'un mouvement rapide, Malin sort la fermeture éclaire de sa combinaison. Alors que j'allais poser le sac de course dans la navette bus en courant, en revenant, je vois Michael entrain d'aider Malin à remettre ce foutu zip, alors qu'il était entrain d'annoncer départ dans 7 minutes... Incroyable et Mille mercis pour cette précieuse aide.

On peut dire que tout cela nous a bien fait monter l'adrénaline et pas le temps de cogiter du coup. Le départ est donné, et c'est donc parti pour ces 46km dont 7.5km de natation cumulée en 10 sections.

Les longues sections de nage ont lieu dès le début, 4 sur 5 étant supérieures à 1000 mètres, avec deux sections à 1250 et 1300 mètres. je suis bien en jambes sur les portions de course à pied, la forme est bien revenue et les entraînements de natation payent.

Je trouve l'eau fraiche, voire un peu froide au niveau des jambes surtout à la fin des longues parties de nage. Mais apparemment rien à voir avec les conditions de 2016. On enchaine les différentes parties du parcours et lorsqu'on termine la plus longue section à pied de 7.5km, on sait que sauf blessures ou gros coup de moins bien, on ira au bout.

Le cadre est remarquable avec ces grands arbres qui montent jusqu'au ciel et cette eau présente de partout sous forme de lacs, ou canaux.

Malin est une vraie guerrière et serre les dents sur certaines parties de course à pied, l'ambiance est très bonne et nous communiquons en anglais car mon suédois est très limité, mon anglais aussi remarque.

Après 6h02 de course, il est temps de franchir la ligne d'arrivée. Quel bonheur! un 2ème world series dans le panier à la 17ème place mixte.

Bravo Malin pour ce partage et cette bien jolie course, tu as été au TOP. Ce week-end a été aussi l'occasion de partager de bons moments avec Anneli et Jenny (6ème équipe fille) qui ont eu la gentillesse de nous emmener en voiture et avec Nicolas, champion et 2ème de la course avec son coéquipier de choc.

Puis au retour, quand ce sont les grandes gagnantes du week-end Helena et Ulrika qui te ramène à l'aéroport, tu sais que ce week-end sport a juste été PARFAIT.

Super course, super coéquipière et bien belles rencontres. Suis trop FAN de cette discipline qui me rappelle le raid aventure, et je deviens un peu suédois je crois :-)

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Publié le par lolo

Sur l’eau, terre et montagne, il devient est indispensable d’appliquer de la crème solaire de qualité, et surtout au bon moment. Pour cela quelques conseils d’utilisation :

 

Choix de l’indice de protection (SPF) :

Il est important de se renseigner sur les sites météo sur l’indice UV qui caractérise la puissance du soleil. Si l’indice UV est inférieur à 2, l’écran solaire n’est pas nécessaire. Pour un indice situé entre 3 et 5, il faut appliquer une crème solaire SPF 30 ou 50. Pour un indice UV supérieur à 5, il devient primordial d’utiliser un indice de protection SPF 50 et 50+. Pour tout indice supérieur à 6, il faut passer au 50 +.

Information importante : En montagne, la quantité d’UV augmente de 10% tous les 1000m, l’indice UV peut alors dépasser 11+. Il ne faut pas se fier à la sensation de chaud car les UV ne chauffent pas.

Quand appliquer la crème ?

Ce n’est pas une fois dehors, après avoir exposé sa peux au soleil qu’il faut se décider à sortir son tube de crème mais à la casa, même si c’est très tôt. En effet, après le lavage de dents et du visage, il faut prendre le temps d’appliquer l’écran solaire pour le faire pénétrer. Massage à renouveler à l’extérieur sur les zones les plus sensibles comme le nez, les lèvres et les oreilles (derrière les genoux).

Quel crème ?

Pour la pratique sportive, il faut trouver le produit idéal qui protège, hydrate et laisse respirer la peau lors de la transpiration sans embarquer le produit dans les yeux et la bouche.

TEST produit : http://www.nutri-site.com/actualite-dietetique-minceur--tingerlaat-gamme-creme-solaire-protectrice-et-hydratante--4--420.html

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Publié le par lolo

Tout comme le Dodo disparu lui fin des années 1600, cette espèce rare de Trail, référence du de cette discipline à Maurice a disparu en 2016. Mais contrairement à cet oiseau endémique de l'île, apparenté à un gros pigeon; ce magnifique Trail est lui réapparu cette année avec succès en ce 16 juillet 2017. Et j'ai eu cette change incroyable de participer à l'aventure, à la fête et à ce retour tant attendu.

Tout commence par un très bel accueil à l'aéroport ainsi qu'à la découverte du Sugar Beach Hôtel, et de la jolie case située au bord de la plage Flic and Flac que j'ai partagé avec Stéphane.

Baignade, balade en vélo et tentative de tout goûter au buffet seront mes premières activités assidues. J'ai été pas mal au niveau du buffet dessert si si c'est vrai. Au niveau vélo, comme à mon habitude, je n'ai pas pu m'empêcher de crever, heureusement non loin d'un réparateur local. Un clou dans le pneu, tu y crois toi? Remarque le pneu allait bien avant que passe devant son magasin?

De belles soirées entre amis chez les ALIPHON viendront m'apporter une immense joie, la crême de la crême, c'est simple, je les adore!

Puis s'enchaîne une sympathique partie de tournage vidéos pour évoquer le Dodo Trail sur la plage. Sauf qu'à chaque fois que j'intervenais, un nuage venait perturber la luminosité des prises de vues. Décidément, serai-je un peu poissard? Ou une sorte de Pierre Richard des îles? Je me demande parce que pour Mister Pommeret et Cécile, c'était Grand beau? Pfff....

Nous sommes chouchoutés à souhait par l'organisation qui fait preuve comme à chaque fois d'un sacré professionnalisme, le tout dans une convivialité des plus agréables. Le samedi je passe une très bon moment avec le boss Trailer de l'île, Simon et sa petite famille avant de retirer "the Dossard" de l'Extrême Dodo Trail : 50km et 3000m de D+.... et donc de D- (:-). L'occasion de retrouver la bestiole, grandeur nature, The big Dodo. Oui, je sais, c'est un faux, mais n'empêche que le vrai pesait pas loin de 10 kg quand même.

S'ensuit une petite nuit puisque le réveil sonna à 2h30 du matin. L'occasion de prendre un petit café avec l'ami Jérôme, Grand Animateur de la Course et de partir au départ situé au pied du Morne. Juste le temps de taper la bise à Yann, et Yannick et it's time to GO.

Ne sachant pas où je vais et dans quelle condition physique je suis du fait de ma déchirure au mollet en Mars, je pars assez prudemment car je le connais ce parcours : "De l'Enfer au Paradis", il va piquer les mollets et pas que!

Je retrouve dans la 1ère montée Cécile avec qui nous faisons un bout de parcours ensemble, avec Adrien également. Je me sens trop bien, c'est bizarre d'ailleurs, et ce moment d'euphorie me transforme en "Higlander", Immortel. Et ça, quand ça m'arrive, ce n'est pas bon signe car dans le film, à un moment donné, il a la tête coupée le Higlander.

Je tiens un bon moment sur ce rythme, puis la 2ème fille me rejoint après le sommet de l'île, Piton Rivière Noire. Le terrain est depuis un moment très glissant, mais je décide de la suivre. La descente technique arrive, je m'accroche derrière elle, disons, 1 minute, le temps de prendre une belle gamelle sur les fessiers. Sauf que la descente en luge à ses limites, notamment sans neige.

Ok, ok, je n'insiste pas très chère, filochez donc. Moi je reste avec mon Rodriguais Jean Rex qui s'en prend une bonne aussi. Parfait, on va se comprends tous les deux.

Il aura donc suffit de 20km pour que je comprenne qu'il n'y aura pas de miracles, que ça ne tombe pas du ciel comme ça, que oui, pour affronter l'extrême Dodo Trail, il faut être prêt et entrainer. C'est bien beau de nager à gogo, mais ça à ses limites, surtout sur ce Trail qui n'est pas un swimrun (ça m'aurait arrangé). J'ai un mal de pied comme rarement j'ai eu, excepté à ma première diagonale des fous, c'est "fou" non? Je n'ai pourtant pas nagé? Mais c'est comme si, apparemment, l'humidité des 15 premiers km a a été fatale à mes palmes, pfff.... Franchement, cette année, je n'avais pas besoin de ça!

Enfin l'arrivée après avoir monté quasi au piolet la Tourelle. C'est qu'elle monte des deux côtés cette montagne et tu t'en rends compte en redescendant l'autre versant. Alors voilà, un Dodo de plus dans le panier quand même malgré des bonnes douleurs musculaires. Mais au fond de moi, je suis très heureux car cette magnifique course signe aussi officiellement mon retour sportif, et ça, c'est juste magique.

Respect et grand bravo aux champions et championnes qui ont avancé comme des fusées, car c'est quand même sacrément technique ce parcours.

Grand merci à toute l'équipe de l'organisation pour ce moment magique et toutes ces si jolies rencontres qui donnent à ce séjour une dimension exceptionnelle.

The DODO TRAIL is back et de bien belle manière.

Une pensée également à Philippe mon sauveur de la veille de course.

Mais au fait, quand on parle de l'extinction du Dodo, la bestiole cette fois-ci, en sommes-nous certain?

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Publié le par lolo

8 mois après le mythique Swimrun Ötillö, nous revoilà sur les terres suédoises pour une étape World Séries avec Camille pour s'immerger en totalité sur l'île arrivée de l'Ötillö, UTÖ. Et comme dit Mickael, le Boss, Utö est un condensé de tout ce que tu peux trouver lors de l'Ötillö. Et c'est bien vrai, avec en bonus, une eau située entre 8 et 10 degrés.

 

Heureux d'avoir participé à un entraînement swimrun auprès du boss Nicolas Remires, chez lui en compagnie d'une trentaine de participants, c'est avec plaisir que je retrouve Camille vendredi soir pour prendre le ferry samedi direction l'île où les visiteurs du week-end courent en combinaisons et nagent en baskets.

 

J'assiste avec envie et plaisir à l'épreuve sprint du samedi sous une soleil de plomb; 25 degrés quand même, et avec la sirène, on a juste hâte que ça commence.

Et bien dimanche, 10h, it's time to go. 275 équipes alignées pour ces 42km dont 5 de natation découpées en 18 sections. 18 fois tremper le lolo dans l'eau froide et le faire cuire au soleil sous la combinaison, beau programme et sympathique choc thermique. Ca fait quand même un peloton de 550 squales, c'est pourquoi après 2.3km à pied, la première section de natation se fait sans élastique.

 

Il m'arrivera quelques péripéties comme perdre mes lunettes de natation dans l'eau noire de la Baltique à l'arrivée de la 1ère natation; ou de claquer la lanière à l'arrivée de la 2ème. Mais à chaque fois on s'en sortira bien. Je subis les 1ères sections de course à pied du fait de mon manque d'entraînement à cause de ma déchirure au mollet. Du coup, je suis dans le dur, à la limite de coups de chauds même alors que la gazelle Camille est en grande forme. A chaque fois l'entrée dans l'eau me fait un bien fou à ma tête et mes jambes. Et curieusement, je me suis sentis vraiment bien sur les sections de crawl. Comme quoi, l'entraînement paye au moins dans cette discipline. On remonte d'ailleurs des équipes en natation, mais on en perd en course à pied technique.

 

Une petite hypo pour Camille, un titubage pour moi à la sortie d'une section bien froide, normal quoi :-) Mais rien ne nous arrêtera pour boucler notre 2ème big swimrun de notre vie en 6h à la 18ème place mixte (sur 49) et 83ème au scratch sur 275. Heureux nous sommes une nouvelle fois d'en avoir terminé avec cette si belle aventure aux paysages suédois extraordinaires.

C'est compliqué, pas facile, mais qu'est ce que j'aime cette discipline.

Et sur cette belle histoire, c'est Camille qui en parle le mieux, alors vite, jetez un oeil sur son super compte-rendu :

https://medium.com/@camille.marchand8/%C3%B6till%C3%B6-swimrun-world-series-ut%C3%B6-5b528681011e

 

 

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Publié le par lolo

Après 3 participations en 2013, 2015, 2016, cette 4ème participation ne s'est pas déroulée comme prévu en apportant son lot de surprises et d'imprévus non négligeables.

Tout d'abord le site inédit pour Mélissa et moi : le superbe Lac Bin El Idoine, juste trop beau pour pratiquer le raid, le canoë et pour les petits chanceux le swim&run dans 1 mois. Et je dois dire qu'on s'est super régalé avec Mèl sur les 3 sections canoës flirtant avec les 1ers équipages hommes.

 

Ma coéquipière de choc justement : 2ème tentative sur ce raid après quelques "échecs relationnels" en France, c'est bien dit ça non? Mais au Maroc, l'année dernière tout avait été parfait. Alors nous étions prêt à retenter l'aventure pour confirmer 2016.

 

Et ce magnifique raid aux parcours variés, accidentés et juste magnifiques qui nous a tous enchantés. Comme toujours, l'organisation nous fait passer par ce qu'il y a de plus beau. et jour après jour, c'est toujours aussi beau voire encore plus que la veille. J'ADORE l'idée.

1ère étape : On se met une belle cartouche en Canoë sur 6km en envoyant les carpes dans le ciel pour terminer 2ème au scratch. Puis une magnifique C'O à pied s'enchaîne avec une bonne boulette de jardinage en prime et une chute type acupuncture dans les cactus (les tas à côté de Mélissa sur la photo). Ca m'occupe un moment d'enlever les épines une à une avec les dents. Reste la dernière section avec un retour en canoë taquet pour terminer le travail de fracassage de bras et d'épaules vent contre en direction de l'hôtel. Et là, bonheur, on dort à l'hôtel doté d'une piscine un shouilla déconcertante.

 

La 2ème étape démarre par une dizaine de kilomètres en canoë = trop bien. C'est à nouveau une section pour nous alors Forza les Valette, et paf, on dégomme une nouvelle fois quelques carpes pour arriver 2ème collés aux 1ers.

Place à 20km de vtt avec 1150m de D+. Si ça c'est pas une bonne séance de RPM, genre la montagne, vous voyez, l'avant dernière du cours, sauf que ça dure un shouilla plus longtemps. On s'en sort plutôt bien avec ma teammate puisque aucune équipe mixte nous rattrape dans l'ascension. Bon, ok, notre laisse se casse et me fouette les fesses à 2 reprises. J'avoue j'aime moins cette séance sado maso inédite et imprévue.

 

Nous faisons étapes sur les hauteurs à 1600m d'altitude. la nuit est froide et le givre présent sur les tentes et les chaises confirment au petit matin cette sensation de fraicheur.

Mais le programme de l'étape va nous réchauffer et nous sommes prêts à en découdre avec cette 1ère place en mixte qui a récompensé nos efforts de la veille. Après une portion roulante en course à pied, nous attaquons une longue descente technique qui devait être notre atout. Juste le temps de dire à Mélissa, "à nous de jouer" et voilà qu'au bout d'une dizaine de mètres, lors d'un impact plus fort que les autres, mon mollet droit se met en "Off" comme une énorme crampe.Tétanisé il est, tétanisé il restera.

Le reste de cette si jolie étape sera que douleurs et tentative de gestion du bonhomme pour ne pas tout exploser. Nous arrivons à terminer la section en compagnie de Crakou et Héloise, une bien belle rencontre, et on enchaîne de suite avec les vtt car si je m'arrête là, c'est mort!

Nous arrivons enfin au Gite de la Cathédrale. Un plongeon vite fait dans la rivière et une rafale de tentatives de soins seront mon programme de la fin de journée.

Et le matin de la 4ème étape, après 3 petit pas sur le sol je comprends que ce sera une toute autre fin de raid pour Mélissa et moi.

Mais le principal c'est que ma douce puisse terminer l'aventure. Et ce sera chose faite et bien faite avec un adorable marocain, en forme et content de poursuivre l'aventure avec en prime une orienteuse.

Et quelle belle image me semble-t-il que ce duo imprévu et improbable. J'adore l'image et c'est ça aussi la force de la Transmarocaine.

De l'autre côté du miroir pourrait être le titre de fin de ce petit compte-rendu. En effet, je passe côté organisation sur cette avant dernière étape en étant au CP1 ravito qui me permet de voir passer les copains. Puis le dernier jour, je donne les sandwich à l'arrivée avec une technique anti dépression qui marche plutôt bien genre : 4 de donnés 1 de mangé ;-)

Reste de merveilleux souvenirs, des échanges incroyables, des liens forts avec les amis et nouvelles rencontres. Bravo à mes ardéchois préférés Toma et Seb pour la jolie victoire ainsi qu'à l'équipe des Samarien en mixte. Mais ici, le principal est ailleurs car l'ambiance transmarocaine est unique en son genre et pour avoir fait quelques vadrouilles, unique dans le monde des raids.

 

C'était une superbe édition à tout point de vue. Grand MERCI à TOUTE l'équipe de l'Organisation au Top et aux amis pour cette ambiance conviviale qui fait grand bien. Une pensée à Natalia et Fred qui ont fait un super parcours avec le sourire aux lèvres constants. J'espère Natalia que ce raid t'as plu et que des envies de reviens-y te ramèneront au Maroc. Et une autre à Héloise et Crakou toujours pétillants qui ont mis une bien belle ambiance et pris plein de photos souvenirs ainsi qu'à tous les participants.

TRANSMAROCAINE 2018, comptez sur les VALETTE, si je retrouve le mollet d'ici là.

 

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Publié le par lolo

Nouveau partenariat pour 2017! Suis trop fier de pouvoir bénéficier du soutien de ma salle de sport Fitness préférée Olympe à Chambéry qui m'ouvre entièrement ses portes pour cette année. Je vais pouvoir user et abuser de mes séances collectives chocs tout au long de l'année comme le RPM, Bodypump et BodyArt avec mes coachs au Top.

Si on m'avait dit il y a 5 ans que je deviendrai un inconditionnel d'une salle de sport, moi qui suis tout le temps dehors, dans la nature, dans mes montagnes. Et bien ce n'est pas un hasard.

J'ai commencé par des séances de RPM et là, ça a été le coup de coeur sportif : Se mettre des "cartouches" dans une ambiance de boite de nuit, musique à fond, en cours collectif pendant 45 minutes : impeccable! Idéal pour préparer sa saison de vélo, vtt, raid en hiver et je dirai même toute l'année car depuis, mon home trainer est dans le grenier.

Puis place au Bodypump et CXWORK : Là par contre ce sont des séances de gainage à gogo, grillage de calories et construction musculaire ce qui me permet d'être plus solide et costaud sur mes ultras trails, triathlons et swimrun ainsi qu'en ski de fond. Travail de renforcement à fond, ça pique mais c'est bon. Sans ça, c'est sûr je n'en ferai pas! A la casa, je m'arrêterai dès que j'ai mal c'est-à-dire très vite. Alors que là, ben "j'ai mal" mais je continue car coach(ette) est là pour motiver, progresser et presque fouetter (non, je rigole... Quoique ;-).

Et depuis peu, j'ai découvert le BodyArt, qui me permet de détendre mes muscles noués et découvrir que je peux faire des mouvements improbables avec mon corps sans tout casser (fibres, tendons,....). J'adore, quel bien ça fait. Bon ok, j'ai une énorme marge de progression mais j'y crois et surtout j'aime cette activité.

Alors encore GRAND MERCI toute l'équipe Olympe pour vos conseils, votre aide et votre bonne humeur et pour cet important soutien sportif.

Venez essayer car toutes les autres activités vous attendent :

1247 Avenue de la Houille Blanche 73000 Chambéry 04 82 53 29 22

A lire aussi : Fred, championne de trail réunionnaise à l'entraînement atypique

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Publié le par lolo

Article qui a eu les faveurs d'être publié sur TRIMAG

Bon ok, je n’en ai fait qu’un (Ötillö) mais avec l’expérience des raids multisports, je me suis bien retrouvé dans cette magnifique épreuve en équipe qui concilie 2 sports dans des conditions difficiles.

Vu qu’il faut nager avec des baskets et courir avec une combinaison, le choix de ces deux produits à toute son importance, notamment dans des eaux froides à moins de 13°C.

Les fabricants spécialisés développent des combinaisons adaptées à cette discipline en utilisant un néoprène souple au niveau des bras, des genoux et de l’entre-jambes qui apporte une bonne aisance aux mouvements du swimrunner. Il est possible des découper aux niveaux des jambes et des bras. Mais concernant l’Ötillö, vu la température générale, garder la combinaison manches et jambes longues n’est pas une mauvaise idée.

Les chaussures doivent pouvoir évacuer l’eau et surtout accrocher le rocher lisse et mouillé pour ne pas chuter tous les mètres sur certaines portions accidentées de certaines îles.

Ma tenue :

  • Combinaison HEAD milieu de gamme avec un renfort au niveau des bras, épaules, dos (couleur jaune) qui évite que le néoprène soit découpé par des branches, ronces,… On a décidé de garder les manches et les jambes longues sans regrets.

  • Chaussures IROCK 2 : Le grip est très bon sur ces chaussures portées habituellement pas les orienteurs nordiques. Des chaussures avec de semelles Mégagrip seraient également idéales.

  • Cagoule HEAD : pour éviter la barre au niveau du front à cause du froid, j'ai décider de porter une cagoule alors que certains mettent deux bonnets.

  • Chaussettes : Les pieds seront toujours mouillés ou humide alors il est important de privilégier des chaussettes de grande qualité. Au retrait des dossards, l’organisation offre une paire de chaussette montante Gococo floquée Ötillö qui feront parfaitement l'affaire. Ceux qui utilisent des combinaisons coupées au niveau des genoux mettent du néoprène, du papier bulle ou autre astuces entre le tibia et la chaussette de contension pour améliorer la flottaison. Certains utilisent des chaussettes fines en néoprène également mais attention à ce que le pied ne « fermente » pas trop à l’intérieur. Pour ma part, j'avais pris des X-Bionic et je n'ai eu aucunes ampoules.

  • Plaquettes : Pour ceux qui peuvent les utiliser mais, 10 km de plaquettes ça peut faire très mal aux bras jusqu’aux tendinites. Si vous devez les retirer, il faut les garder avec vous jusqu’à l’arrivée. Alors cet un choix mais surtout voir aux entraînements comme ça se passe après 3000, 5000, 7000 mètres.

  • Barres ou pâtes de fruits : Au cas où… Avec le froid, attention aux fringales car le corps dépense énormément de calories (entre 8500 et 10 000).

Mes Astuces à moi et aussi à d'autres :

  • Un "tire-minette" : Elastique avec 2 mousquetons qui permettent aux deux équipiers de rester ensemble puisqu’ils n’ont pas le droit d’être séparés de plus de 10 mètres, et de s’entraider sur les sections natations et course à pied. C’est un choix, certains n’en n’ont pas.

  • Une flasque de 500ml glissée dans la combinaison pour s’hydrater lors des longues portions de course à pied entre deux ravitaillements. A noter que la Baltique est peu salée donc boire une tasse n’est pas catastrophique ; j’ai bien dit une 

  • Pullboy : pour aider à la flottaison et la stabilité

  • Une épingle à nourrice pour bloquer et assurer le bandeau de la puce chronomètre pour ne pas la perdre

  • De la vaseline pour éviter les frottements au niveau du cou

  • Du papier toilette dans une poche étanche au cas où?

  • Des lunettes de natation larges pour avoir une bonne visibilité

  • Pour s’entraîner dans le froid, dans un lac ou une mer à 17 / 18 °, habituez-vous à nager sans combinaison déjà dans ses températures

  • Le petit pipi dans la combinaison dans les eaux froides peut être une source de bien être à tout point de vue

  • Marquer les distances et les portes horaires sur les plaquettes, le pull boy ou la combinaison comme votre serviteur

 

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