Loloraidoutdoor

 Quel plaisir de revenir sur ce petit Eldorado du Trail, "the spot" authentique où le temps s'arrête une fois posé le pied sur l'île.

Une nouvelle fois, je me retouve à l'extrême est de l'île au TEKOMA HÔTEL en très bonne compagnie puisque Céline et Julien Chorier, Emilie Lecomte, Yan de Maroussen, Eric Lacroix et Pierre Fauroux seront mes compagnons de soirée et de vadrouille Rodriguaise. Nous serons chouchoutés par tout le personnel, la grande classe! 

Comme d'habitude, ma place sera la benne :-)

L'accueil Rodriguais est comme à son habitude extrêmement aimable composé de sourires, douceurs et gentillesses : J'ADORE!

Les étudiants (et leurs profs) de l'Université de la Réunion mettront la bonne ambiance, comme à chaque fois qu'ils débarquent sur l'île. Paraît qu'ils ont mis le feu à la boite du nuit de Port Mathurin.

Photo : Franck Rivière, 4ème de la Mascareigne, flip flap 

Puis nous profitons du temps libre pour se lancer sur la plus longue et plus haute tyrolienne de l'océan Indien (400m de long, 100m de haut) dans un cadre majestueux avec vue sur le lagon.

Puis tout s'accélère mais pas trop vite quand même, on est à Rodrigues... Remise des dossards et dimanche 3 novembre : Départ des 3 trails. Malheureusement, je ne suis pas apte à courir : tristoune le Lolo. Mais surtout ne pas se morfondre alors que je suis dans un petit paradis, et que je vais pouvoir vivre cette 4ème édition en tant que spectateur, supporter et journaliste pour TRAIL ENDURANCE MAG.

""oui je sais j'ai des chaussures minimalistes, mais elle sont light""

http://www.trails-endurance.com/actus/trail/trail-de-rodrigues-lage-de-la-maturite/

Du coup, j'ai vécu une super journée avec belles rencontres, dans une ambiance exceptionnelle. Et quel plaisir de suivre tous mes amis, élites et amateurs tout au long de la journée. Je suis le Fan Numéro 1 de tous les coureurs (euses) allant de ravitos en ravitos par divers moyens de transports : En 4x4 avec Eric,en scooter avec Mathilde (que je ne connaissais pas) et à pied.

Que dire du final, avec l'arrivée des Run Handi Mouv, et des géolettes, accompagnées de chants et danses dans une ambiance incroyable. Les yeux brillent et l'émotion est à son comble lorsque Jimmy, habitué des aventures en géolette, annonce qu'il cède son fauteuil roulant à une Rodriguaise qui a fait partie de grande aventure du Trail du Perroquet.

"Mal aux pieds, moi aussi, ...."

L'after trail chez Aurèle est toujours une grande réussite et un grand moment de convivialité. Votre trail grandit chaque année et entre dans l'ère de la maturité. La 5ème édition qui se déroulera le 9 novembre 2014 sera à coup sur une belle réussite.

Le séjour sur l'île se termine avec une aller-retour sur l'île Coco, l'îles aux 42 000 oiseaux, autant que d'habitants sur l'îles de Rodrigues.

Joe Cool, notre guide, nous apportera sa bonne humeur. Après une bonne partie de dominos avec ses amis, il nous fera un vrai festival, heureux de sa belle prise lors du retour sur l'île.

Comme l'année dernière, je rentre à la maison avec des images plein la tête et mes pensées qui s'envolent vers vous, amis Rodriguais. Vous êtes extraordinaires, tout simplement, ou comme dirait une chanson qui passe en boucle actuellement sur nos ondes : "FORMIDABLES, .....". A l'année prochaine...

Tu auras grandi petit oisillon, j'espère que tu ne fonceras pas sur ma caboche comme certains de tes compatriotes :-) ...

Rodrigues un jour, Rodrigues toujours....

Demain matin, direction Paris, pour prendre l'avion en destination de Maurice, puis Rodrigues, sa petite soeur située à 600km plus à l'Est. Je sais, je sais, ..... Encore une belle occasion de retrouver mes amis de l'Océan indien ainsi qu'Emilie Lecomte et Julien Chorier qui font partie de l'Aventure.

A ce jour, je ne sais pas encore si je pourrai m'aligner sur le Trail du Perroquet (38km, 1500m de D+), mais dimanche est encore loin, et ma cheville acceptera peut-être d'être chahutée gentillement sur l'île magique.

Et quelle île : 20 km de long, 10 km de large, 38 000 habitants adorables... 

Retour mardi en France, pour rester là tout l'hiver promis:-)

Depuis longtemps, je me demandais pourquoi les IRONMAN avaient de telles distance de courses et d'où ça pouvait bien venir; tout comme le prestigieux site de la FINALE MONDIALE d'HAWAII.

C'est à Honolulu, en janvier 1977, que John Collins, vétéran de la marine américaine aurait eu l'idée de regrouper en une épreuve unique les trois compétitions les plus dures de l'archipel :

- la Wakiki Roughwater swim

- l'Around-Oahu Bike Race

- le Marathon d'Honolulu

Pourquoi? Tout simplement pour répondre à la question :

"Qui des nageurs, cyclistes et coureurs sont les meilleurs athlètes?

En 1978, 15 sportifs s'élancent pour le premier IRONMAN dont le réglement se termine par :

"Nagez 2.4 miles (3.2km)! Roulez 112 miles (180km)! Courez 26.2 miles (42km)! Vantez-vous pour le reste de votre vie!" Gordon Haller l'emporte e, 11h 46' 58", le mythe est lancé. En 2012, 2039 triathlètes étaient au départ pour 1886 finishers.

En lisant cet article, j'ai aussi découvert qu'il existait le double déctriathlon.

En 1998, le lituanien Vidmantas Urbonas, a bouclé les :

- 76km de natation

- 3600km de vélo

- 844km de coures à pied

en 18 jours, 5h, 21 m et 40 s. Sur 6 participants, 4 ont franchi la ligne d'arrivée.

J'ai cherché un moment, fouiné de partout pour trouver un plan correct de location de voiture sur l'île. Et c'est en tombant sur ce sympathique bloggy que j'ai trouvé ce que je cherchais :

http://www.carnets-de-traverse.com/blog/location-voiture-pas-cher-la-reunion

Les contacs furent pris avec Loca Ouest. Nous héritons d'une petite voiture 4 places avec climatisation pour 312€ les 13 jours et seulement 150€ de caution qui fait état de franchise en cas de pépins. On a récupérer celle-ci sans aucun problème à comparer de certains loueurs tatillons.

Aucun accro, sur les heures de rdv avec le loueur qui en plus amène la voiture à l'aéroport et revient la chercher pour 0€. Tout simplement parfait.

http://loca.ouest.pagesperso-orange.fr/index.html

C'est avec grand plaisir que nous accueillons au sein de nos partenaires team, PULSAR pour la saison 2013/2014. Un partenariat original pour notre équipe et pour l'horloger qui a décidé, dans un premier de doter les garçons. On a plus d'excuses pour être en retard :-). Un peu de "classe" dans ce monde de sportifs, c'est TOP!

PULSAR rejoint ainsi X-BIONIC, X-SOCKS, CAMELBAK, BLACK DIAMOND, SIDAS SPORT FRANCE qui supportent les coureurs du team. GRAND MERCI à vous.

Lors de notre séjour sur l'île, un article sur les comptes de la Diagonale a attiré mon attention. Cela permet d'avoir une notion des coûts poste / poste :

Samedi 19 octobre : 2h45 du matin :

27h45, c'est le temps que j'aurai mis pour atteindre le sommet du Maïdo avant de devoir déposer les armes au 115ème km, usé par le tendon releveur trop enflammé pour continuer la bataille.

RETOUR EN ARRIERE

Jeudi 17 octobre 23h : Depuis 2 heures, avec Mélissa et Toto, nous sommes sur place en compagnie de toute la famille des mauriciens (une bonne dizaine) qui nous apporte de belles ondes et cette chaleur humaine caractéristique de l'océan indien. Le départ est donné au beau milieu d'une foule de supporters incroyable. L'ambiance est déjà, à elle seule, une pure "folie" digne de certains passages du Tour de France. Le début de course est très roulant. Je ne suis pas très adepte des parties en goudron et des faux plats montants au milieu des champs de cannes à sucre sur lesquels t'es obligé de courir. Mais, bon, faut passer par là avant d'emprunter un sentier étroit en direction du Piton textor. Je ne bouchonne pas trop mais j'apprendrai par Mélissa que vers le milieu de peloton, c'est un peu la galère car ça bouchonne grave.

Photo Gilbert Victoire

Sur les hauteurs, il fait froid, la végétation est givrée, on approche des 0°C. Puis s'ensuit la descente en direction de Mare à Boue où je croise mon Daf qui m'encourage avec enthousiasme.

Je me refait un peu la cerise pour monter le coteau Kerveguen, puis une descente ultra technique en direction de Cilaos vient chahuter tout mon squelette; je sens mon mollet gauche se tétaniser petit à petit. J'arrive à Cilaos un peu crâmé mais avec le moral. Sabrina et Daf me remettent sur pied et un kiné me fait un petit massage au mollet gauche. Je ne reste pas longtemps et poursuit mon périple dans le cirque de Cilaos. J'attaque la montée du Taïbit en plein soleil. Je crâme, wow, je ramasse grave et au ravito, je dois me poser sous un shouilla d'ombre tellement je suis fatigué. Virgine Péchon, m'encourage mais doit surement se dire que je suis un peu "à la ramasse". Mon Daf aussi me stimule pour enchainer les 800m de D+ du Col du Taïbit.

J'arrive au sommet non sans mal, puis pars en direction de Marla. Je vois Fred Bousseau avec qui j'échange un peu. Je ne suis pas au mieux, je crois que j'ai pris un bon coup de chaud. Puis je pars au Col des Boeufs. Une belle descente technique emprunte le sentier scout pour descendre tout en bas de Mafate. J'ai sacrément mal au niveau du serrage du lacet sur le pied gauche. Je ne sais pas encore que je suis entrain de compenser ma contracture au mollet, et que petit à petit, je suis entrain de m'entraîner vers la spirale irréversible de la douleur.

Il fait nuit noire, il faut monter sur Roche Plate. Je vois dans le ciel des étoiles scintillantes et des étoiles qui bougent. Waou, ce sont les frontales des concurrents qui montent jusqu'au ciel. Que c'est haut, cette montée me démonte. Je n'en vois pas le bout, ça monte jusqu'au ciel.

Enfin Roche Plate se découvre avec une ambiance typique. Je décide de siester 1/2 heure car je suis vidé, Plus de jus dans les guibolle, que c'est dur; plus d'énergie le lolo. Je me jette dans une tente et me réveille par des frissons dus au froid 20 minutes plus tard.

Je reprends courage pour grimper le rempart du Maîdo. Mais c'est dur dur, pfff... j'ai mal à chaque pas côté gauche, je n'ai plus de jeu au niveau de la cheville, tout est rigide et la douleur se généralise. Quelle galère, j'arrive enfin au sommet, c'est dur. Encore 20 minutes pour gagner le ravito, mais je n'arrive même plus à dérouler en descente. Mes sensations ne sont que douleurs.

A Maïdo Tête dure, j'échange avec le Doc lui disant que ça se complique sérieusement. Il tâte le terrain en appuyant sur le releveur et je râle de douleur. Il me dit d'ôter ma basket. Je fais ce qu'il dit et en moins de 30 secondes, un oedeme se forme à vue d'oeil. Je ne peux plus remettre la chaussure et définitivement plus remettre le pied au sol. Il me dit : "Terminé" Laurent

"Terminé", le mot que dans ce sport, tu souhaites entendre qu'une fois le ligne franchie. Mais là, il reste 50km, et c'est tout simplement impossible. Il faut se résoudre à abandonner l'aventure. Suis tristoune, mais c'est comme ça, je ne peux qu'accepter le sentence libératrice, car à force de subir, cette décision à malgré tout l'avantage de mettre fin au suplice. 

Alors voilà, il est 2h45 du matin, après 27h45 de course, je mets le clignotant, je décroche comme dirait Daf. 2011 m'avait déclaré officiellement "FOU", mais pas 2013. Je resterai un simple fêlé (du Grand Colombier).

Par contre pour la 2ème fois, Mélissa portera la couronne de la "Folle", mais ça on le savait déjà qu'elle était secouée. Grand Bravo à toi car j'ai pu constater, en te suivant sur la fin, que tu détenais une force mentale assez impressionante.

De retour en métropole depuis hier matin, je suis entre deux eaux : content du séjour, et déçu par ma course. Ce sont les aléas du sport et de ce sport en particulier. Mais bon, faut se faire une raison et ce n'est que du sport, alors, à quoi bon de se morfondre?

MERCI pour tous vos encouragements et soutien. Grand MERCI à mon DAF et à SABRINA. Et TOTO, t'es un vrai fou, mais ça on le savait aussi :-)

C'est qu'il s'approche quand même ce Grand raid, alors place au repos et aux petites visites. Au programme du Lundi : le Jardin d'Eden situé à l'Ermitage avec pour ma part un chasse assidue aux "endormis" (caméléons). Accompagnés de Toto et Sab, nous avons tenté de les trouver sans succès. Heureusement que le gardien du Parc nous en a montré un en 2 minutes chronos; pfff, c'est pas juste!

Direction la plage puis au "spot" : Les bassins (secrets) d'Eperon. Olalalala, telle une pub, une cascade se jette dans un bassin entouré de végétation dense, Wow!!!

Ah c'est sur, la température de l'eau n'est pas la même qu'au lagon, mais c'est trop dépaysant.

En tout cas une bien belle journée "cool", avec une dernière vue de la case, de notre hôtel Iloha Seaview, avant un "ti dodo"

Voilà une bien belle sortie aquatique que nous a concocté notre ami DAF, accompagnés de plein de potes à lui, à Bassin La Paix. Wow, des rafales de sauts dans tous les sens entre 6 et 11 mètres dans un cadre exotique qui contraste fortement avec la côté ouest.

Plus humide avec une végétation dense, on a l'impression d'avoir changé de pays en seulement quelques kilomètres.

The fly Daf

J'en connais une qui s'est éclatée, .... , "Non; je n'ai pas crié à tous les sauts?" .... Si je confirme.

SUPER DAF, Merci beaucoup pour ces 2h30 de Canyon dans un petit coin de paradis, de ton paradis en plus!!! TOP