Jeudi, canicule sur Chamonix, dimanche grand beau. Oui mais entre, et bien ce n'était pas ça. Le jour le plus apocalyptique était le vendredi, et la nuit à suivre. Et bien évidemment, le pauvre UTMB a subi les foudres de ce désastre climatique emportant avec lui les 2300 coureurs venus du monde entier.
J'aurai donc quasiment tout vécu sur l'UTMB :
3 premières participations et 3 abandons à Courmayeur, La Fouly et Les Chapieux.
1 place de finisher l'année dernière (Trop bien).
1 arrêt de course pour raison de sécurité aux Contamines après 4 heures de courses.
Que dire? Que faire? Que penser? S'énerver? S'agacer? En vouloir à la terre entière?
Rien, il suffit que je me remémore un raid aventure multisport passant par le Col du Bonhomme en pleine tempête de neige et pluie diluvienne (pourtant en plein mois de juillet) et de "jour" pour que je comprenne aisément qu'il était certainement impossible de passer les Cols du Bonhomme et de Seigne dans ces conditions (possible peut-être pour certains habitués mais n'oublions pas que nous sommes 2300 avec des niveaux et des expériences de la montagne complètement diférents).
Je retiendrai :
- les larmes de japonais apprenant la nouvelle.
- Pascal Lillaz qui fait le Grand chelem : UTMB, TDS, PTL et CCC, Bravo mec, t'es un as et peut-être le seul à avoir couru les 4 courses proposées par l'organisation.
- le courage des coureurs qui se sont alignés à nouveau dimanche matin pour une course proposée à la dernière minute, chapeau bas.
- une adorable équipe de supporters assistants aux Pélerins d'en haut.
- un récupération du coup plus rapide pour Lolo....
C'est la vie, c'est comme ça, et c'est mieux ainsi.