Décidément, dur dur d'organiser des courses en ce moment! Déjà la semaine dernière j'ai pu vivre un "abandon" de notre part sur l'O bivwak suivi d'une annulation de la course. Il pleuvait des cordes et une semaine après, c'est la neige qui a fait son appartion sur le même site, et bien d'autres d'ailleurs....
Ce week-end, c'est de la maison (bricolage et sortie que j'ai pu vivre les courses des autres amis coureurs. Avec leurs lots de mésaventures et différentes manières de gérer le mauvais temps.
1/ LA PREVENTION
Le Trail du Facteur, annulé 48h avant l'épreuve, l'organisation prévoyant le mauvais temps et décidant de ne pas "organiser" la course.
2/ LE PARCOURS DE REPLI
Grand Raid 73 qui propose un parcours de repli passant de 73km à 58km sous des conditions difficiles : brouillard, rebalisage, visibilité réduite, froid, pluie, mais tout le monde est arrivé au port.
3/ LE REPORT
Le km vertical du Grand Serre reporté il y a quelques jours suite aux mauvaises conditions annoncées
4/ L'ARRET DE LA COURSE PAR DECISION PREFECTORALE
La MAxiRace stoppée par le Préfet du fait de l'impossibilité de secourir d'eventuels coureurs en souffrance. Cette dernière fait parler d'elle par de nombreuses polémiques : Il y a ceux qui disent : "on est en montagne et c'est normal qu'il y ait des conditions climatiques difficiles", et d'autres "On est en montagne et justement, on ne joue pas avec les conditions climatiques excécrables". Vaste débat qui nous remémore de grands moments d'échanges de plus ou moins haut niveau sur l'UTMB.
ALORS? Et bien il me semble que L'ORGANISATION EST REINE! ELLE EST SEULE JUGE DE SES CHOIX! ELLE PEUT DECEVOIR TOUT COMME ELLE PEUT CONVENIR AUX COUREURS.
Je me souviens du Trail des Karellis, Trail en équipe de 2 de 80km sur un majestueux parcours montagnard autour des Karellis et des Aiguilles d'Arves. Après 65km de course, nous êtions en tête avec Juju, à quelques centaines de mètres du dernier col. En gros il nous restait 25 minutes de course avant l'arrivée quand les orages de grêle nous sont tombés sur la tête. Le téléphone sonne, je sais que c'est le directeur sécurité de l'Orga qui nous appelle. Il me dit de rebrousser chemin car derrière, ça devient dangereux! Il ne restait rien, mais oui, j'ai écouté l'organisation sans broncher et nous avons rebroussé chemin!
Tout ça pour dire que tous les différents choix présentés ci-dessus sont pris, souvent avec tristesse et peine, par des personnes "responsables" de la course et de la sécurité des coureurs. L'ORGANISATEUR est ROI! La décision plaira ou déplaira, mais c'est tellement difficile d'organiser des courses, qu'elle sera le plus souvent respectable!